Le Concerto en sol mineur fuse en sons nourris sous les doigts de Lars Vogt qui, du regard, fait tonner l’Orchestre de chambre de Paris. Quelle fusion, qui resserre l’œuvre, lui donne une dimension épique. C’est que, comme jadis les deux Rudolf, Serkin et Firkušný, Vogt ne veut pas de « beaux doigts », il joue à pleines mains Continuer la lecture de Concertos d’opéras
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Tintagiles
Depuis que j’ai découvert A Pagan Poem dans l’enregistrement de Leopold Stokowski, je souffre d’un tropisme Loeffler. Cet Alsacien né à Berlin qui composa son œuvre aux États-Unis composa peu Continuer la lecture de Tintagiles
Mazurkas
Ce ne sont pas les opus les plus courus du catalogue de l’auteur de Prométhée, les pianistes hors sonates leur préfèrent les Préludes voir les Etudes, leurs discours évidents, leur pianisme alla Chopin. Les Mazurkas sont justement très peu Chopin Continuer la lecture de Mazurkas
Orage
Il fallait l’oser : diriger du clavier cette symphonie qui est à peine un concerto et où le jeune Brahms aura fait, comme dans ses deux premières Sonates de piano, sa révolution.
Pour l’intrada, jouée large, plus inquiète que fulgurante, vrai paysage de Baltique, Lars Vogt s’affirme absolument chef Continuer la lecture de Orage
Tragédie
Voici peu, j’encensais le Kullervo épique que Thomas Dausgaard faisait paraître chez Hyperion, voici celui, placé à ses antipodes, d’Hannu Lintu, enregistré avec les forces de Radio Finlandaise et les membres masculins du Chœur National d’Estonie, habitués de l’œuvre. Continuer la lecture de Tragédie