N’attendez pas de Nelson Freire qu’il prenne la parole devant Bach. C’est tout le contraire d’un Sokolov ou d’un Gould, il entre chez le Cantor de tout son piano timbré et modelé, mais sans dire « je ».
Une boîte rouge ? Martha, qui d’autre ? Deutsche Grammophon a eu la belle idée de rassembler tous les enregistrements de Martha Argerich pour l’étiquette jaune, mais aussi les cinq albums parus chez Philips, remis dans leurs pochettes d’origines : 47 CDs. Continuer la lecture de C’est la fête→
Une Tribune des critiques de disques avait placé son Gaspard de la Nuit en tête d’une confrontation épicée juste devant celui de Martha Argerich. Victoire due à l’invention d’un piano simplement incroyable qui change radialement l’écoute que l’on peut avoir de l’instrument, et ouvre tout un champ de possibles. Continuer la lecture de Repousser les limites→
La phrase se déroule comme un ruban, la main gauche murmure, le chant, mesuré et plein, se galbe à la main droite. Une pointe de pédale et le clavier s’ouvre dans le medium, ou comment la nuance piano si délicate de l’Impromptu No. 3 peut rayonner Continuer la lecture de Faire concerto→
Voici peu Nelson Freire initiait son intégrale des Concertos de Beethoven par L’Empereur. Collaboration pleine de panache et de relance avec Riccardo Chailly et l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Une fête. Leif Ove Andsnes, dialoguant avec lui-même puisqu’il se passe de chef, conclut son intégrale Continuer la lecture de Impérial Andsnes !→