La petite tempête circulaire qui ouvre la Waldstein indique immédiatement le degré de « beethovénisme » du pianiste qui la joue : elle doit être fantasque, c’est ici que Beethoven ouvre la porte sur d’autres mondes, que se crée ex-abrupto une autre grammaire Continuer la lecture de Né pour Beethoven
Archives par mot-clé : Ludwig van Beethoven
Un génie hongrois
La poignée de Sonates de Beethoven enregistrées par Andor Földes pour la Deutsche Grammophon au début de la stéréophonie aura bercé mon enfance, sous étiquette Heliodor ou Résonance.
Réservés au marché allemand Continuer la lecture de Un génie hongrois
Le souvenir de Nikisch
Il y a un mythe des Symphonies de Beethoven selon le Gewandhaus de Leipzig, celui imposé par Nikisch qui fulgurait les Symphonies, les jouait à la cravache, dressant le son de l’orchestre jusqu’à l’impossible exultation. C’était déprendre Beethoven du classicisme qui l’avait engourdi Continuer la lecture de Le souvenir de Nikisch
L’Être suprême
The Seasons : Haydn, comme pour La Création avait pensé son oratorio en deux langues, allemand ou anglais, ses succès londoniens l’y obligeaient, l’origine britannique du poème de James Thomson l’y incitait malgré les réserves de Van Swieten qui lui rédigeait le livret en l’épuisant de ses suggestions.
C’est donc avec l’idée de retrouver les fastes de la création londonienne que Paul McCreesh enregistre cette fresque somptueuse où s’alternent l’intime et le grandiose Continuer la lecture de L’Être suprême
Flamboyant
Dès les deux accords tonnants, le ton est donné : héroïque absolument, dans le sens où l’entendait Beethoven pour sa Troisième Symphonie, soit révolutionnaire, par le sous-texte politique, les dimensions, l’ampleur dramatique Continuer la lecture de Flamboyant