Le destin vous a de ces ironies ! Anatole Kitain fut le condisciple d’Horowitz chez Tarnowsky, puis de Barere chez Blumenfeld et en tout – virtuosité, couleur, répertoire – leur égal.
Longtemps, je vécus avec un seul enregistrement des Gurre-Lieder, celui capté en concert à la Radio Danoise dirigé par János Ferencsik, lecture sombre, dont le lyrisme intense prolongeait le deuxième acte de Tristan. Plus romantique tu meurs. Continuer la lecture de Vers Tristan→
Melani Mestre n’a pas froid aux yeux : Granados avait laissé en plan un projet ce concerto pour son instrument – quelques feuilles, un seul mouvement en apparence, des blancs d’orchestre, le tout assorti de la mention « Patetico ». Continuer la lecture de Une reconstruction et plus→
Décembre 1988, Garrick Ohlsson enregistre pour les micros du label new-yorkais Arabesque les Douze Etudes de Claude Debussy : version fantasque, faunesque, presque trop appuyée qui me semblait si volontaire qu’une grande part du cahier s’en trouvait défait. Mais j’admirais et les doigts fulgurant et l’art, pour mieux revenir Continuer la lecture de Ohlsson face au Sphinx→
Je l’attendais depuis longtemps cette intégrale du piano de Mendelssohn, enfin une intégrale qui puisse rivaliser avec celle de Rena Kyriakou enregistrée jadis par Vox sur son somptueux Bösendorfer, modèle de style, de virtuosité, de profondeur et de brio. Continuer la lecture de Chez Mendelssohn→