L’Allemagne produisit dans les années trente la première réévaluation du legs verdien, alors même que l’Italie, abandonné aux délices du symbolisme ou aux splendeurs du vérisme ne voyait plus en Verdi qu’un Dieu dont on vénérait seulement quelques idoles. Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Hans Schmidt-Isserstedt puis Ferenc Fricsay, rendirent Verdi à Verdi, mais en langue allemande, et même après l’ère nazie. Continuer la lecture de Otello du crépuscule
Archives par mot-clé : Giuseppe Verdi
Le Prince de Munich
Des années durant, il fut le kavalierbaryton du Staatsoper, enfant chéri du public munichois qui aimait son physique avantageux autant que sa voix parfaite. Et Wolfgang Brendel y chanta tout, des bouffos de Rossini à Wagner, de Mozart à Verdi, dessinant à chaque fois des personnages que l’on n’oubliait pas, et les chantant avec ce grand style aujourd’hui quasiment perdu sinon chez Ludovic Tézier. Continuer la lecture de Le Prince de Munich
Bataille ?
Seiji Ozawa a su se faire rare à l’opéra, et souvent en plus dans les marges sinon chez Wagner vers lequel l’entraîne son tropisme Karajan : là où faire du beau son est possible, il ira. Il aura démenti cette tendance avec de merveilleuses Mamelles de Tirésias dont tout de même la gouaille Continuer la lecture de Bataille ?
L’héritier
Complete Philips Recordings ? Allez, prince en gourmandises, Cyrus Meher-Homji s’est quand même autorisé à ajouter quelques LPs Deutsche Grammophon où Paul van Kempen retrouvait en 1952 les Berliner Philharmoniker. Les neuf Danses hongroises de Brahms vous ont un de ces caractères ! Continuer la lecture de L’héritier
Lilian
Vienne vit assez tard Luisa Miller, malgré son sujet emprunté à la pièce de Schiller : 1974, alors que l’ouvrage connaissait une certaine renaissance de l’autre côté des Alpes, et que le disque s’y intéressait, Anna Moffo Continuer la lecture de Lilian