Du Concours Chopin à celui de Leeds, dont ce disque édite certaines prises, Eric Lu aura remporté – mieux que des médailles – l’estime des musiciens et d’abord celle de ses pairs. Par la virtuosité ? Probablement, mais d’abord par une maturité musicale assez stupéfiante.
Javier Perianes avait déjà effleuré les sortilèges debussystes dans un album subtilement composé où le compositeur de La Boîte à joujoux était mis en regard avec Frédéric Chopin.
Des études et une carrière italienne auront donné au piano d’Ali Hirèche, né pourtant parisien, quelque chose de sensiblement différent dans son jeu, si ample, si timbré, dont le pianisme à la fois ardent et introspectif m’évoque par instants celui de Dino CianiContinuer la lecture de L’Italien de Paris→
« I am not a machine ! ». Jouant très lentement la Berceuse de Chopin en en variant la tonalité, Guiomar Novaes défend sa liberté artistique et ses exigences de perfection face à l’indifférence du représentant de Vox : elle a déjà assez bien joué l’œuvre comme cela, inutile de reprendre, finira-t-il par asséner Continuer la lecture de Trésors oubliés→
Dans les années vingt, Nikolai Orlov bluffa les mélomanes londoniens et new-yorkais, virtuose étourdissant formé à la haute école de Safonov et d’Igumnov, chez lui évidemment chez Rachmaninov mais tout autant chez BrahmsContinuer la lecture de Le pianiste retrouvé→