Sándor Kónya n’avait peur de rien. Calaf, Mario Cavaradossi, Lohengrin, Radames et même O Paradiso.
Bayreuth l’invitant en 1958 découvrait un Lohengrin absolument exotique et tombait sous son charme : le temple était envahi par le bel canto, horreur ! Mais mon Dieu quel ténor ! Continuer la lecture de La voix Janus→
« Une comédie bourgeoise avec interludes symphoniques », note Richard Strauss sur la page de titre d’Intermezzo. Tout est à peu près dit d’un opéra dont les deux personnages principaux, le HofkapelmeisterRobert Storch et son épouse Christine, sont explicitement inspirés par Strauss et Pauline, sa cantatrice d’épouse. Continuer la lecture de Portrait en couple→
Le ton de la Maguelone de Brahms, avec ses références schumaniennes, son imaginaire entre populaire et poésie savante, ne se saisit pas d’évidence. Il y faut une culture vocale et littéraire que seul Dietrich Fischer-Dieskau, surtout avec Sviatoslav Richter (Orfeo), sut y mettre. La lecture univoque de Continuer la lecture de Abendlieder I→