Les Scènes d’enfants, allez-vous répondre un peu vite ? Non, L’Album pour la jeunesse, son Opus 68, écrit en 1848 d’abord à l’intention de ses enfants, et dont la publication lui vaudra enfin le succès d’édition qu’il n’avait obtenu avec aucune des Continuer la lecture de Le cœur secret du piano de Schumann ?
Plénitude
D’abord le son : d’une beauté sans nuage évidemment, mais surtout d’une telle plénitude sur tous les registres, et sans jamais que l’archet n’appuie – soie pure. Ensuite, le sens de la ligne, fluide, magique, comme si enfin cette musique se transcendait. Continuer la lecture de Plénitude
Portrait de l’artiste
Novembre 1996, Londres, Wigmore Hall, je sors esbaudi d’un concert Beethoven donné par un pianiste que je ne connaissais pas, Alfredo Perl. Je m’y étais rendu sur les conseils d’un ami mélomane qui pour me convaincre avait ajouté subtilement : « il est chilien ». Un nouvel Arrau ? Continuer la lecture de Portrait de l’artiste
Psaume Sphinx
Et si Niccolo Castiglioni était le secret le mieux gardé de la musique moderne italienne avec Bruno Maderna ? Comme Maderna, il flirta avec Darmstadt, et comme lui, et au contraire de Nono et de son compatriote milanais Manzoni, il considéra le dogmatisme prôné par Boulez et Stockhausen avec une sorte d’indifférence bienveillante. Continuer la lecture de Psaume Sphinx
Paradis retrouvé
Yakov Kreizberg eut-il le temps, avant sa mort prématurée, de diriger son Orchestre Philharmonique des Pays-Bas dans cette Quatrième de Mahler que je l’entendis faire si fluide, si lumineuse et si sombre à la fois avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ?
Je ne sais, mais Marc Albrecht, rompu au Continuer la lecture de Paradis retrouvé