De l’âme tchèque

Deux opus des années trente – joueurs, heureux jusque dans la nostalgie (l’Andantino des Bergerettes, merveille !), où Martinů fait danser archets et clavier – et deux trios en trois mouvements écrits quasiment l’un après l’autre en 1950 et 1951, voilà le bref corpus enfin assemblé sur un seul CD. Continuer la lecture de De l’âme tchèque

L’art suprême

Nikolaï Malko (1883-1961) fut l’un des ultimes représentants de la tradition de la direction d’orchestre impériale en Russie : geste économe, sens de l’architecture classique, attention au style spécifique des œuvres, son art doit beaucoup à l’école allemande – il fut à Leipzig l’élève de Felix Mottl durant l’année 1909. Continuer la lecture de L’art suprême

Leonore ou Fidelio ?

Fidelio est l’unique opéra de Beethoven. Mais il lui a demandé autant de travail que trois. Publié et joué à Vienne en 1805 sous le titre Leonore ou le Triomphe de l’amour conjugal, et à cette époque singspiel classique dans la continuité de la fin du XVIIIe siècle Continuer la lecture de Leonore ou Fidelio ?