Saint-Saëns Janus

Surprenant Camille Saint-Saëns ! Le grand Quintette pour piano et cordes qu’il achève l’année de ses vingt ans est d’une audace, d’une éloquence, d’une fantaisie jusque dans sa manière d’alterner le grave et l’invention qui à chaque fois Continuer la lecture de Saint-Saëns Janus

Dans l’ombre de Weber

Un battement de timbales ouvre le Premier Concertino pour violon que Johann Wenzel Kalliwoda écrivit en 1829, écho de celui osé par Beethoven dans son propre Concerto plus de vingt ans plus tôt. Pour la suite, plus rien d’une quelconque influence beethovénienne Continuer la lecture de Dans l’ombre de Weber

L’autre Russe

Récemment un double album Liszt signé Daniil Trifonov, présentant entre autre les Études d’exécution transcendante, m’était tombé des mains. Probablement car je venais tout juste d’entendre le même cahier sous les doigts de Kirill Gerstein : les couleurs, la virtuosité sans esbroufe, la profondeur de son clavier portant un discours épris de grandeur où l’effet n’avait aucune place m’avaient saisi. Continuer la lecture de L’autre Russe