Surprenant Camille Saint-Saëns ! Le grand Quintette pour piano et cordes qu’il achève l’année de ses vingt ans est d’une audace, d’une éloquence, d’une fantaisie jusque dans sa manière d’alterner le grave et l’invention qui à chaque fois Continuer la lecture de Saint-Saëns Janus
Trios à la Russe
Dix années séparent le Trio (1897) plein de fantaisie poétique de Nikolai Rimski-Korsakov, et celui si parfait de forme et si surprenant de ton, brossé à fresque par Sergei Taneïev. Les réunir sur un disque est une belle idée Continuer la lecture de Trios à la Russe
Fauré deux fois
D’oniriques Miroirs de Ravel avaient signalé Hannes Minnaar à mon attention, m’émerveillant. Le voici dans Fauré, choisissant le récital plutôt qu’un cycle, sa sonorité fluide Continuer la lecture de Fauré deux fois
Dans l’ombre de Weber
Un battement de timbales ouvre le Premier Concertino pour violon que Johann Wenzel Kalliwoda écrivit en 1829, écho de celui osé par Beethoven dans son propre Concerto plus de vingt ans plus tôt. Pour la suite, plus rien d’une quelconque influence beethovénienne Continuer la lecture de Dans l’ombre de Weber
L’autre Russe
Récemment un double album Liszt signé Daniil Trifonov, présentant entre autre les Études d’exécution transcendante, m’était tombé des mains. Probablement car je venais tout juste d’entendre le même cahier sous les doigts de Kirill Gerstein : les couleurs, la virtuosité sans esbroufe, la profondeur de son clavier portant un discours épris de grandeur où l’effet n’avait aucune place m’avaient saisi. Continuer la lecture de L’autre Russe