Ce violon qui caracole et chante à en perdre haleine, cette romance d’une fluidité irréelle où paraissent les montagnes des Hauts-Tatras, ce Finale de grande voltige et cet orchestre Continuer la lecture de Le Concerto méconnu
La révolution Kremer
1976, Festival de Salzbourg, un grand jeune homme dégingandé, cheveux longs, lunettes énormes, subjugue les mélomanes de son archet cassant. Jamais un violoniste venue d’U.R.S.S. n’avait joué ainsi Continuer la lecture de La révolution Kremer
Retour en Sibélie
La longue phrase s’élève du plus piano, se déploie, portée par le soupir de la clarinette, monte vers l’aigu, la sonorité se darde, puis l’archet creuse le registre grave sur les accords des bassons. Quelle intrada géniale que celle du Continuer la lecture de Retour en Sibélie
Le geste d’un classique
Rafał Blechacz s’élance dans le Concerto Italien avec panache : les phrasés sont dressés, le rythme impérieux, le toucher affirmé. Dommage que le tempo cède à la fin de l’Allegro, mais l’Andante qui suit Continuer la lecture de Le geste d’un classique
Ballets à vingt doigts
Enfermer les orchestres du Roméo et Juliette et de Cendrillon de Prokofiev dans deux pianos ? Les libérer oui ! Arthur Ancelle s’est frotté à l’exercice pour Roméo et Juliette avec plus que de l’habileté, une pointe de génie, et des inventions surprenantes mais diablement efficaces comme ces doigts qui font tambourin au début des Masques. Continuer la lecture de Ballets à vingt doigts