Entre ses Première et Deuxième Symphonies, Karol Szymanowski se laissa tenter par l’idée d’une opérette : ses finances comptaient sur un succès, finalement il abandonna l’ouvrage Continuer la lecture de L’opérette improbable
Spumante (secco)
Bruyantes les Ouvertures de Rossini ? Vittorio Gui ou Tullio Serafin les dirigeaient sur les pointes comme des musiques de ballet, les faisaient filer, caqueter, fuser, Sir Neville Marriner et Claudio Abbado Continuer la lecture de Spumante (secco)
Fin de cycle
Jonathan Biss boucle son cycle des Sonates de Beethoven avant ses quarante ans. L’âge de la maturité pour cet artiste qui dès ses premiers disques chez EMI imposa son toucher aussi royal que discret, sa musicalité sans faille et une science pianistique Continuer la lecture de Fin de cycle
Liszt à l’opéra
Programme périlleux : les paraphrases que Liszt tira des opéras de ses contemporains sont doublement délicates. Les doigts y sont sollicités contre le clavier pour imaginer un orchestre et des chanteurs, les thèmes de Verdi, les leitmotivs de Wagner s’y encorbellent de trilles Continuer la lecture de Liszt à l’opéra
Rêve éveillé
Les cordes dans leurs graves font une nuit que percent les violons, un célesta bat comme un cœur, le paysage s’agrandit. Non, ce n’est pas l’ouverture des Stigmatisés de Schreker, mais les quatre premières pages du chef-d’œuvre de Joseph Marx, Eine Herbstsymphonie, qui aura donc dû attendre un siècle avant d’être enregistré. Continuer la lecture de Rêve éveillé