Gerd Albrecht avait un goût pour les opus rares. Il alla en chercher jusque chez Prokofiev, réalisant sa propre version de la musique de scène que celui-ci composa en 1936 pour l’Eugène Onéguine de Pouchkine. Musique de scène ? Mélodrame Continuer la lecture de Raretés
Mozart et André
André Tchaikowsky avouait préférer par-dessus tout le piano de Mozart. Il le jouait avec une divine simplicité qu’illustrèrent deux disques de sonates et de pièces diverses enregistrés pour la RCA puis à Paris pour La Voix de son maître. Seul devant les micros, il dévoilait un Mozart plutôt sombre, d’une confondante maîtrise stylistique, très personnel de phrasés et d’accents. Continuer la lecture de Mozart et André
Crépuscule
Iván Fischer prendrait-il le contrepied du vaste geste solaire que son ami Claudio Abbado déployait dans la Septième ?
L’allégement des timbres, les phrasés longs, le souci chambriste qui élance les Nachtmusik rapprochent pourtant Continuer la lecture de Crépuscule
Histoires montrées
Sébastien Daucé avoue des affinités électives avec l’univers de Marc-Antoine Charpentier, il en savoure les italianismes et l’orchestre coloré de flûtes, de violons et de luth Continuer la lecture de Histoires montrées
De l’art de voler
Les Suites pour violoncelle jouées au violon ? Et pourquoi pas.
Bach avait pour habitude de reprendre ses musiques pour d’autres instruments, objets différents d’un même cosmos de notes, mais passer de la grande caisse du violoncelle au petit volume Continuer la lecture de De l’art de voler