Jusque-là, on connaissait la 9e Symphonie de Bruckner selon Evgeni Mravinsky dans un enregistrement glaçant et crépusculaire datant de 1980. Expérience fascinante qui a ses inconditionnels mais qui me laissait dubitatif : l’orchestre n’était plus dans ses meilleures années, le geste même de Mravinsky me semblait univoque Continuer la lecture de Tremblement de terre
Pour danser
Simon Perry, l’âme d’Hypérion, eut mille fois raison de demander à Alban Gerhardt s’il songeait un jour à enregistrer les Suites de Bach. Le violoncelliste l’envoya gentiment balader Continuer la lecture de Pour danser
L’opérette improbable
Entre ses Première et Deuxième Symphonies, Karol Szymanowski se laissa tenter par l’idée d’une opérette : ses finances comptaient sur un succès, finalement il abandonna l’ouvrage Continuer la lecture de L’opérette improbable
Spumante (secco)
Bruyantes les Ouvertures de Rossini ? Vittorio Gui ou Tullio Serafin les dirigeaient sur les pointes comme des musiques de ballet, les faisaient filer, caqueter, fuser, Sir Neville Marriner et Claudio Abbado Continuer la lecture de Spumante (secco)
Fin de cycle
Jonathan Biss boucle son cycle des Sonates de Beethoven avant ses quarante ans. L’âge de la maturité pour cet artiste qui dès ses premiers disques chez EMI imposa son toucher aussi royal que discret, sa musicalité sans faille et une science pianistique Continuer la lecture de Fin de cycle