Il fallait l’oser : diriger du clavier cette symphonie qui est à peine un concerto et où le jeune Brahms aura fait, comme dans ses deux premières Sonates de piano, sa révolution.
Pour l’intrada, jouée large, plus inquiète que fulgurante, vrai paysage de Baltique, Lars Vogt s’affirme absolument chef Continuer la lecture de Orage→
Un merveilleux film montre Lang Lang travaillant deux Concertos de Mozart avec Nikolaus Harnoncourt : sa capacité à comprendre immédiatement ce qui fait le style viennois prouve qu’il est non seulement le pianiste impeccable que l’on sait Continuer la lecture de Son Beethoven→
Les Impromptus de Schubert furent réinventés par Artur Schnabel qui les tira de l’éclairage affadi des abat-jours des salons pour leur donner le ton de ce qu’ils sont effectivement : des pièces de style libre, d’une poésie impertinente Continuer la lecture de Impromptus absolus→
Tout un disque de cahiers de Variations est rarement osé, même chez les Beethovéniens les plus fervents, les Diabelli leur suffisent, à la rigueur les Eroica ; au fond, seul Brendel dans ses jeunes années Vox y aura été voir et plus près de nous, Cécile Ousset. Mais l’année Beethoven s’annonçant Continuer la lecture de L’art de la variation→
Lorsqu’André Jouve publia son édition critique de la Fantaisie de Debussy, les pianistes versés dans l’œuvre de l’auteur de la Suite bergamasque hésitèrent un rien à se l’approprier Continuer la lecture de Fantaisie Fauve→