Seul, avec son Christoph Kern d’après Walter si profond de timbre, Alexander Melnikov ouvre la Sonate en sol majeur. Romantique, et déjà si lyrique avant même que le violon ne vienne reprendre sa phrase.
Clarinette ou alto pour l’Opus 114 ? J’ai toujours penché vers l’alliage plus tendre des cordes frottées et frappées, un crépuscule s’installe dans cet opus tardif où Brahms endort son univers chambriste que la clarinette transforme trop en concerto. La fusion des timbres accroît Continuer la lecture de Trio vespéral→
Brahms jeune homme portait en lui une révolution que d’emblée Robert Schumann sut comprendre. Les deux grandes Sonates de piano qui sont des mondes en soi Continuer la lecture de Le prophète→
L’Allegro con moto qui ouvre le Premier Quintette, œuvre solaire coulée de la plume d’un jeune homme de dix-huit ans, regarde du côté des fantaisies charmantes des quatuors de Haydn, écriture svelte et un rien ironique que les Bartholdy savourent de leurs archets joueurs, œuvre de pur plaisir qui soudain, dans une tempête change de visage. Continuer la lecture de Giocoso à cinq→
La trompette de L’Apprenti sorcier sonne moqueuse, piquante, et montre un personnage. Si Walt Disney avait pu connaître l’enregistrement d’Enrique Jordá, peut-être l’aurait-il préféré à celui de Leopold Stokowski. La musique française fut une de ses spécialités Continuer la lecture de Flamboyant→