Le piano d’abord : un Steinway de 1956, tout entier boisé, sans clairon, d’une palette aux subtilités à nulle autre pareilles, et qui chante, avec un medium d’une présence éclairante. Fabian Müller a trouvé son instrument, mieux qu’un piano, un médium. Continuer la lecture de Paysages de crépuscules
Découverte
Inépuisable le continent des grands motets des XVIIe et XVIIIe siècles ? La découverte, puis l’enregistrement en première mondiale de ces deux opus de Joseph Valette de Montigny le laissent accroire. Le grand faste du Surge propera, avec son vaste orchestre Continuer la lecture de Découverte
Lumière
Le Prélude du Tombeau de Couperin fuse de pupitres en pupitres, le geste de Sakari Oramo, élégant, léger, modelant les timbres jusqu’au trait de la harpe et au dernier trille qui s’évapore, teinte d’un tendre mystère cette échappée belle. Continuer la lecture de Lumière
Leonore
Été 1983, Salzbourg retrouve le Fidelio exemplaire monté par Leopold Lindtberg l’année précédente, génial régisseur de théâtre auquel le Festival avait « offert », pour ses quatre-vingt ans Continuer la lecture de Leonore
Songs Horizon
En 1914, alors que la Grande Guerre s’apprête à dévaster l’Europe, Ralph Vaughan Williams met en musique trois poèmes d’aèdes du XVIIe siècle anglais, puis leur adjoint le prégnant Evening Hymn déduit par Robert Bridge d’un antique poème grec Continuer la lecture de Songs Horizon