Un voyage ? Fabrizio Chiovettta entre dans l’Opus 109 avec une douceur de toucher qui est déjà une promesse d’au-delà. Ses trois ultimes sonates seront quasi abstraites dans leur dépouillement, leur simplicité, guidées par un geste classique qui pacifie les écueils Continuer la lecture de Vers les sommets
Les deux mondes
Le simple arpège qui ouvre le Concerto d’Edmund Rubbra dans un quasi-silence força le public de la BBC, qui créa l’œuvre en 1956, à une attention soutenue. Admirable, le développement végétal qui suit, et dont on retrouvera l’efflorescence ligneuse au long du Dialogue. Rubbra y célèbre la corymbe d’automne Continuer la lecture de Les deux mondes
De l’éloquence
Peu de violonistes auront su saisir dans leur archet la vaste rapsodie tempétueuse et nostalgique du Concerto pour violon de Sir Edward Elgar, Jascha Heifetz passant lui-même magnifiquement à côté de l’œuvre.
Nicola Benedetti s’y engage avec le feu que je lui connais Continuer la lecture de De l’éloquence
Bataille ?
Seiji Ozawa a su se faire rare à l’opéra, et souvent en plus dans les marges sinon chez Wagner vers lequel l’entraîne son tropisme Karajan : là où faire du beau son est possible, il ira. Il aura démenti cette tendance avec de merveilleuses Mamelles de Tirésias dont tout de même la gouaille Continuer la lecture de Bataille ?
Le violon de l’Ange
Périlleux. Après un album Bach rayonnant et un panorama Tchaikovski où son archet dévorait le Concerto avec une élégance qui rappelait Nathan Milstein, voici que Daniel Lozakovich ose le concerto de violon absolu, celui qui fonda le genre moderne. Continuer la lecture de Le violon de l’Ange