Revenant à Falstaff pour le Festival de Salzbourg 1982, Herbert von Karajan le met en scène avec bien plus qu’une simple lecture. Tout, la vis comica, les émotions, la dimension philosophique du monologue Continuer la lecture de La comedia non e finita
Fleurets non mouchetés
La jolie idée !, glaner dans le cosmos violonistique de Telemann les pages où deux violons s’épaulent ou s’affrontent jusqu’au vertige sans la sécurité d’une basse continue. On entre là dans l’atelier de Telemann, que le violon inspira toujours au point de flirter avec l’écriture polyphonique que Bach y osa. Continuer la lecture de Fleurets non mouchetés
Diable de violon
La danse lente, entre chiens et loups, où Apollon semble bercer les muses et où Stravinski fait un peu son Bach ouvre le second portrait qu’Isabelle Faust consacre à la collaboration entre Samuel Dushkin Continuer la lecture de Diable de violon
La mineur
L’Andantino de la grande Sonate en la mineur alterne une marche esseulée et une vision. Garrick Ohlsson modère l’hallucination Continuer la lecture de La mineur
Le dernier voyage de Robert Falcon Scott
Vaughan Williams et le cinéma : il y aurait un petit opuscule à écrire sur ce sujet. À compter de 1940 et suite au succès remporté par la partition qu’il composa pour 49e Parallèle, le compositeur de Job céda plusieurs fois à la tentation de la musique illustrative, son orchestre étant depuis ses débuts autant dévolu à l’ouïe qu’à la vue. Continuer la lecture de Le dernier voyage de Robert Falcon Scott