Tiens, dès le Nocturne en si bémol, je m’étonne : voila un pianiste qui, chez Chopin, ne craint pas le rubato, que tant d’autres refusent ces dernières années, rangés sous la bannière de « jouons Chopin propre », entendez droit.
Tout ce que Catoire aura écrit, pièce de piano, musique de chambre, mélodies, est marqué au sceau d’un génie personnel qui s’identifie immédiatement. L’élégance de l’écriture le dispute à l’invention mélodique Continuer la lecture de Mélancolie→
La patrie de Mozart fit toujours une place de choix à ses lieder, les chanteurs étaient là, il n’y avait qu’à loger leurs accompagnateurs (qui parfois, souvent, répétaient les ouvrages lyriques durant les lectures préalables en atelier), et à répartir année après année Continuer la lecture de Mozart en mélodies→
Un gamin de treize ans avait soulevé d’enthousiasme les mélomanes massés dans la Grande Salle du Conservatoire de Moscou en filant les deux Concertos de Chopin, son immense, timbré, chantant, libre, qui ne pouvait être que d’un artiste revenu de tout, incroyable ! Continuer la lecture de Enfance→
Monique Zanetti et Les Temps Présents ont bien eu raison d’aller piocher dans la première série de Leçons de ténèbres que Michel Lambert assembla entre 1662 et 1663, c’est la quintessence du « beau chant » du Grand Siècle qui y déploie ses mélismes Continuer la lecture de Leçons de solitude→