Je ne savais pas grand-chose d’Arenski avant de découvrir ses Trios avec piano dans un disque magnifique du Beaux-Arts Trio : le piano magique de Menahem Pressler s’y taillait quasiment deux concertos, péché véniel.
Il fallait se souvenir qu’en février 1952, Paul Baumgartner gravait pour la Deutsche Grammophon sur un somptueux Steinway et dans l’acoustique porteuse de la Beethoven-Saal de Hanovre une version parfaite des Variations Diabelli, architecture impeccable Continuer la lecture de Le maître des Diabelli→
« Pianiste coréen, entièrement formé dan son pays natal ». Les hagiographes de Sunwook Kim y insistent, comme si ne pas avoir étudié – au contraire des artistes coréens des générations précédentes, à l’exemple Continuer la lecture de Face aux chefs-d’œuvre→
Rien de plus difficile chez Schubert que cette entrée en accords mystérieux qui ouvre la Sonate en la mineur, D. 784. Bientôt va se lever une tempête. Il faut la sentir venir dès la première note, ne pas trop traîner, former le phrasé en le tendant imperceptiblement, ce qui ne se fait que par le jeu sur l’harmonie, la répartition du poids des doigts dans les accords qui soudain Continuer la lecture de Née pour Schubert→
Chopin fut le viatique du jeune Maurizio Pollini, il ne s’en est jamais dépris depuis le Concours de Varsovie, et alors que Deutsche Grammophon vient de lui consacrer un somptueux coffret regroupant tous ses enregistrements pour le label jaune Continuer la lecture de Opus ultimes→