Des années durant, il fut le kavalierbaryton du Staatsoper, enfant chéri du public munichois qui aimait son physique avantageux autant que sa voix parfaite. Et Wolfgang Brendel y chanta tout, des bouffos de Rossini à Wagner, de Mozart à Verdi, dessinant à chaque fois des personnages que l’on n’oubliait pas, et les chantant avec ce grand style aujourd’hui quasiment perdu sinon chez Ludovic Tézier. Continue reading Le Prince de Munich
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Senta
Vingt-cinq années durant, Júlia Várady fut la soprano assoluta de l’Opéra de Munich, n’admettant dans son empirée que Margaret Price dont elle ne partagea guère les rôles en dehors de quelques héroïnes verdiennes Continue reading Senta
Révolution Tannhäuser
La sensation fut une Vénus noire, Grace Bumbry, ardente, suprêmement bien chantante – elle était la disciple chérie de Lotte Lehmann – la presse en fit des gorges chaudes Continue reading Révolution Tannhäuser
Manteau de nuit
1973. À l’Opéra de Munich, on avait déjà coutume de donner le répertoire italien dans la langue originale, Sawallisch s’y employait, mais pour ce Tabarro, cédant au souhait de Günther Rennert, il en resta à la version allemande assez habile Continue reading Manteau de nuit
Le monde d’Isolde
Lorin Maazel finit par l’oser : Júlia Várady voudrait-elle chanter Isolde dans le Tristan qu’il s’apprêtait à diriger ? Trop tard, la soprano venait de quitter abruptement le monde de la scène. Ce coup manqué était la coda d’une longue série d’atermoiements Continue reading Le monde d’Isolde