La voix de Leonie Rysanek n’était pas si immense de nature, mais si bien placée, haut dans le masque comme les scandinaves, qu’elle le devint.
Strauss fut son empirée, et d’abord L’Impératrice dont elle avait la vocalise de voix lactée et aussi les graves pour le mélodrame Continue reading Héroïne Strauss →
Josef Krips dirigea tout à l’Opéra de Vienne, avant et après la Seconde Guerre, ce que fait un peu oublier le légendaire ensemble Mozart qui ressuscita tout un art qu’on croyait perdu. La Traviata était sa propriété in loco, et plus encore Continue reading Ileana Valéry →
Le plus viennois des Viennois ! Juif, Krips ne quitta pas l’appartement familial du Ring, réfugié derrière son piano, accompagnant les Konetzni et même enregistrant avec elles des lieder, manière de préférer un certain exil intérieur à la diaspora Continue reading Paradis Krips →
Les bandes étaient connues, mais elles restaient là où elles étaient nées : sous le boisseau. Josef Krips avait refusé l’exil, les Nazis lui avaient interdit de diriger, il était revenu à son piano Continue reading Exil intérieur →
« The Bel Canto Violin » proclament les disques de cette série – en fait une intégrale de tout ce que le violoniste anglais aura enregistré pour Decca et L’Oiseau-Lyre. Comme c’est vrai !
Campoli – abandonnez vous aussi le prénom, les Londoniens ne l’appelaient affectueusement que par son patronyme – né à Rome en 1906 dans une famille de musiciens (sa mère Elvira donnait la réplique à Caruso, rien moins) Continue reading Beauté →
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