Ivan Moravec aurait pu rester absolument inconnu hors de Tchécoslovaquie, les conditions politiques de l’époque et sa modestie naturelle le prédestinaient à cet anonymat international qui a effacé l’art de tant de pianistes nés de l’autre côté du rideau de fer.
Depuis 1969, Emil Gilels était chez lui à Salzbourg, et plus même que Sviatoslav Richter. Le concertiste avait frappé fort dès 1969, George Szell qui avait enregistré avec lui à Cleveland les cinq Concertos de Beethoven l’y imposant dans les deux premiers à l’été de 1969. Il était entré dans sa cinquantaine, et les mélomanes du festival l’entendaient alors qu’il avait passé son art au tamis d’un certain classicisme. Continuer la lecture de Tel qu’en lui-même→
Rudolf Serkin aura connu pléthore de chefs, certains s’accordant naturellement à son art, Fritz et Adolf Busch, Alexander Schneider, Pablo Casals, George Szell, pianiste lui aussi, tous des compagnons en musique capables de comprendre son art si simple. Continuer la lecture de Accord en lumière→
La jolie idée ! George Szell invite le 14 avril 1966 au Severance Hall de ClevelandIsaac Stern et ses deux acolytes. Programme en nombre croissant : Eugene Istomin seul dans le Concerto en mi bémol majeur de Mozart, Stern et Leonard Rose dans le Double de Brahms, qui vient après le Triple de Beethoven par les trois. Continuer la lecture de Le concerto des trilles→
1942–1954, les Symphonies de Martinů auront connu deux guerres – la conquête nazie et la guerre froide – elles furent toutes des œuvres d’exil paradoxalement heureuses d’abord Continuer la lecture de Lumière et ténèbres→