Le temps de la flamboyante stéréophonie était venu, Wilma Cozart et C. Robert Fine avaient affiné leur régie révolutionnaire, mais Antal Doráti, après l’aventure Minneapolis, était retourné en Europe.
La team de Mercury en fut quitte pour passer l’Atlantique. Manquait l’orchestre et le lieu. Antal Doráti n’avait pas encore la phalange de la BBC à disposition, mais Londres regorgeait de musiciens d’orchestre, et rapidement le chef hongrois noua une relation privilégiée avec le London Symphony Orchestra, sans chef attitré depuis le retrait de Josef Krips. Le lieu fit vite trouvé, le Watford Town Hall, dimension idéale, acoustique claire.
Un peu de musique russe pour commencer, les formations londoniennes y étant rompues depuis les feux d’artifice d’Albert Coates et de Thomas Beecham, surtout de quoi produire un album révolutionnaire aussi par les micros : cette Suite Scythe barbare à souhait aura marqué l’imaginaire des discophiles et changé le visage d’un Prokofiev réduit à ses ultimes opus consensuels. Un peu de Mozart aussi, histoire d’infuser au quatuor la discipline qu’exigent le répertoire classique viennois : il faut entendre comment les cordes attaquent dans la Linz, pas du tout façon Krips…
Sur la bascule des années 50/60 Doráti radicalisa son style : clarté de la balance, précision des rythmes se doublaient d’un art coloriste, dont la stéréophonie pouvait saisir la profondeur chromatique, et d’une volonté de créer des effets que les micros savaient capter à plein : la Lulu Suite en est la parfaite illustration, vénéneuse, morbide, et fait regretter qu’alors même que Doráti s’immergeait dans Mahler on ne lui proposa pas de graver cette Sixième Symphonie qu’il dirigeait des deux côtés de l’Atlantique.
Les couleurs éclateront dans un album Respighi stupéfiant, dans la Suite de Gayaneh, dans L’Oiseau de feu, où il équilibre ballet et poème, gravure géniale qui démodera même celles d’Ansermet, dans les Rhapsodies d’Enesco. Le ballet reviendra au premier plan pour un étourdissant Billy the Kid, pour Casse-noisette, l’un et l’autre, de Copland à Tchaïkovski, rappelant l’art d’un conteur teintant son récit d’une touche d’humour. Perles du premier coffret un peu oubliées, l’Ecossaise de Mendelssohn, les Septième et Huitième de Dvořák, toutes trois menées avec une poigne et des phrasés singuliers, qui allaient à rebours des mœurs interprétatives d’alors.
Les années soixante seront tout aussi créatives, poursuite du cycle Tchaïkovski, Symphonies et Suites relues drastiquement, perfectionnement, jusqu’à une certaine sévérité, de l’univers Brahms – la plus étonnante gravure de l’ensemble n’étant pas à chercher dans les Symphonies mais dans de formidables Variations Haydn qui les avaient précédées, début d’un cycle Beethoven qui sera parachevé ensuite avec le Royal Philharmonic, tout cela montrait, autant de la part de Doráti que de celui de Wilma et C. Robert la volonté de marquer la nouvelle discographie commandée par l’ère stéréophonique.
Pourtant l’apport majeur sera ailleurs, évidemment dans un ensemble Bartók définitif. Le Château de Barbe-Bleue est historique, d’abord par la présence, exigée par Doráti, de Mihály Székely pour lequel Bartók avait écrit les ossias graves, ensuite par l’apparition du récitant, pas vu depuis la gravure de Süsskind pour Peter Bartok.
Une rareté alors, seulement gravées jusque-là par Walter Süsskind et János Ferencsik, Le Prince de bois, rendu à la pantomime, un Concerto pour orchestre gorgé de paysages hongrois, faisant mentir sa naissance américaine, le doublé Musique pour cordes/Sonate pour deux pianos et percussion, fascinant pour la précision des alliages, la rectitude des attaques, toute une grammaire moderne qui éclatera avec un autre orchestre, celui de la BBC, désormais sa phalange (avec laquelle il n’enregistrera quasiment pas, mystère insoluble…) : ce Mandarin merveilleux intégral est probablement inoxydable même baigné d’autant de sang. Après ce film d’horreur, le Divertimento semblera venu d’un autre univers.
L’accompagnateur est toujours au diapason de ses solistes quitte à les inspirer. C’est vrai pour Byron Janis dans le Troisième de Rachmaninoff, pour le tardif Beethoven de l’ami Szigeti, toujours pour Henryk Szeryng (le Khatchaturian, le Schumann retrouvé !), parfois pour Starker (le Dvořák surtout) alors que lorsque Gina Bachauer paraît on entend que c’est elle qui impose, et avec quel art !
Des perles dans cette édition parfaite où la reprise des pochettes d’origine magnifie un travail de restitution sonore remarquable, signant l’achèvement du travail de Cyrus Meher-Homji, à moins que demain il n’ouvre les portes du, continent Haydn, symphonies et opéras, ou de tout le legs avec le Concertgebouw ?
Le Bœuf sur le toit dans le disque surréaliste-Dada, les Trois Pièces Op. 6 de Berg dans le disque Seconde Ecole de Vienne, Le Chant du rossignol, et puis tout un album de Marches et de Danses de Mozart, oublié retrouvé, irrésistible, mais il y a tant d’autres trésors, cherchez vous-même !
LE DISQUE DU JOUR
Antal Doráti in London
The Mercury Masters, Volume 1
CD 1
Sergei Prokofiev (1891-1953)
L’Amour des trois oranges – Suite, Op. 33bis
Suite Scythe, Op. 20
CD 2
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Eine kleine Nachtmusik, K. 525
Symphonie No. 36 en ut majeur, K. 425 « Linz »
CD 3
Nikolai Rimski-Korsakov (1844-1908)
Le Coq d’or – Suite
Alexandre Borodine (1833-1887)
Danses polovtsiennes (version avec chœur, 1956)<:small>
CD 4
Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Symphonie No. 3 en la mineur, Op. 56, MWV N 18
Les Hébrides ou la Grotte de Fingal, Op. 26, MWV P 7
CD 5
Ottorino Respighi (1879-1936)
Les oiseaux, P. 154
Impressions brésiliennes, P. 153
CD 6
Johannes Brahms (1833-1897)
Variations sur un thème de Haydn, Op. 56a
Danses hongroises, WoO 1 (extraits : Nos. 5, 6, 7, 21, 11, 2, 1, 10, 3, 18, 17, 19, 20, 12, 15, 4)
CD 7
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie No. 100 en sol majeur, Hob.I:100
Symphonie No. 101 en ré majeur, Hob.I: 101
CD 8
Giuseppe Verdi (1813-1901)
La forze del destino
Nabucco
I vespri siciliani
La traviata – Préludes des Actes Iet III
CD 9
Georg Friedrich Handel (1685-1759)
Water Music – Suite arr. par Harty
Music for the Royal Fireworks, HWV 351
CD 10
Aram Khatchaturian (1903-1978)
Gayaneh (extraits)
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Roméo et Juliette, TH 42
CD 11
Bedřich Smetana (1824-1884)
Vltava, JB 1:112/2
Modeste Moussorgski (1839-1881)
Une nuit sur le mont Chauve
Franz Liszt (1811-1886)
Les Préludes, S. 97
Jean Sibelius (1865-1957)
Finlandia, Op. 26
CD 12
Igor Stravinski (1882-1971)
L’Oiseau de feu, K010
CD 13
Richard Wagner (1813-1883)
Tristan und Isolde, WWV 90 – Prelude und Liebestod
Tannhäuser und der Sängerkrieg auf dem Wartburg, WWV 70 – Ouverture und Venusbergmusik
Lohengrin, WWV 75 – Prélude de l’Acte III
CD 14
Georges Enesco (1881-1955)
Rhapsodie roumaine No. 1 en la majeur
Rhapsodie roumaine No. 2 en ré majeur
Franz Liszt (1811-1886)
Rhapsodie hongroise (orchestre) No. 2, S. 359/2
Rhapsodie hongroise (orchestre) No. 3 en ré majeur, S. 359/3
CD 15
Antonín Dvořák (1841-1904)
Symphonie No. 7 en ré mineur, Op. 70, B. 141
Symphonie No. 8 en sol majeur, Op. 88, B. 163
Carnaval – Ouverture, Op. 92, B. 169
CD 16
Aaron Copland (1900-1990)
Appalachian Spring
Billy the Kid
CD 17
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 5 en mi mineur, Op. 64, TH 29
CD 18
Nikolai Rimski-Korsakov (1844-1908)
La Grande Pâque russe, Op. 36
Capriccio espagnol, Op. 34
Alexandre Borodine (1833-1887)
Danses polovtsiennes (version 1960)
CD 19
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 1 en ut mineur, Op. 68
CD 20
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Wellingtons Sieg, Op. 91
Die Geschöpfe des Prometheus, Op. 43 – Ouverture
Ouverture “Leonore” III, Op. 72b
Deems Taylor, commentaire parlé
CD 21
Alban Berg (1885-1935)
Lulu Suite (Symphonische Stücke aus der Oper “Lulu”)
Wozzeck, Op. 7 (3 extraits)
Helga Pilarczyk, soprano
CD 22
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 4 en fa mineur, Op. 36, TH 27
CD 23
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Symphonie No. 40 en sol mineur, K. 550
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie No. 45 en fa dièse mineur, Hob. I:45 « Farewell »
CD 24
Sergei Rachmaninoff (1873-1943)
Concerto pour piano et orchestre No. 3 en ré mineur, Op. 30
Byron Janis, piano
CD 25
Richard Wagner (1813-1883)
Die Meistersinger von Nürnberg, WWV 96 – Prélude de l’Acte I
Parsifal, WWV 111 – L’Enchantement du Vendredi saint (Karfreitagszauber, Acte III)
Tannhäuser und der Sängerkrieg auf dem Wartburg, WWV 70 – Ouverture
Lohengrin, WWV 75 – Prélude de l’Acte I
CD 26
Antonín Dvořák (1841-1904)
Concerto pour violoncelle et orchestre No. 2 en si mineur, Op. 104, B. 191
Max Bruch (1838-1920)
Kol Nidrei, Op. 47
János Starker, violoncelle
CD 27
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Casse-noisette, Op. 71, TH 14 (ballet intégral)
CD 28
Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 77
Henryk Szeryng, violon
CD 29
Carl Maria von Weber (1786-1826)
Oberon, J. 306 – Ouverture
Robert Schumann (1810-1856)
Symphonie No. 4 en ré mineur, Op. 120 (version révisée)
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie No. 6 en fa majeur, Op. 68 « Pastorale »
London Symphony Orchestra
Antal Doráti, direction
Un coffret de 29 CD du label Mercury 4847015 (Collection « Eloquence Australia »)
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Antal Doráti in London
The Mercury Masters, Volume 2
CD 1
Béla Bartók (1881-1945)
Le Château de Barbe-Bleue, Op. 11, Sz. 48, BB 62
Olga Szőnyi, soprano (Judith) – Mihály Székely, baryton (Barbe-Bleue) – Imre Palló, récitant
CD 2
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 6 en si mineur, Op. 74, TH 30 « Pathétique »
CD 3
Arnold Schönberg (1874-1951)
5 Pièces pour orchestre, Op. 16
Anton Webern (1883-1945)
Fünf Stücke für Orchester, Op. 10
Alban Berg (1885-1935)
3 Orchesterstücke, Op. 6
CD 4
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie No. 5 en ut mineur, Op. 67
Egmont, Op. 84 – Ouverture
Die Weihe des Hauses, Op. 124
CD 5
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 61
Joseph Szigeti, violon
CD 6
Frédéric Chopin (1810-1849)
Concerto pour piano et orchestre No. 1 en mi mineur, Op. 11
Nocturne en ut dièse mineur, Op. 27 No. 1
12 Études, Op. 25 (3 extraits : No. 11 en la mineur ; No. 1 en la bémol majeur ; No. 12 en ut mineur)
Gina Bachauer, piano
CD 7
Franz Liszt (1811-1886)
Rhapsodie hongroise (orchestre) No. 1 en fa mineur, S. 359/1
Rhapsodie hongroise (orchestre) No. 4 en ré mineur, S. 359/4
Rhapsodie hongroise (orchestre) No. 6 en ré majeur, S. 359/6
Rhapsodie hongroise (orchestre) No. 5 en mi mineur, S. 359/5
CD 8
Béla Bartók (1881-1945)
Concerto pour orchestre, Sz. 116, BB 123
CD 9
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano et orchestre No. 4 en sol majeur, Op. 58
Sonate pour piano No. 9 en mi majeur, Op. 14 No. 1
Gina Bachauer, piano
CD 10
Igor Stravinski (1882-1971)
Scherzo à la russe, K070
Feu d’artifice, K007
Tango, K062
4 Etudes pour orchestre, K009
Le chant du rossignol, K026
CD 11
Aram Khatchaturian (1903-1978)
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, Op. 46
Henryk Szeryng, violon
CD 12
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 1 en sol mineur, Op. 13, TH 24 « Rêves d’hiver »
Symphonie No. 2 en ut mineur, Op. 17, TH 25 « Petite Russie »
CD 13
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 3 en ré majeur, Op. 29, TH 26 « Polonaise »
CD 14
Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Concerto pour violon et orchestre No. 2 en mi mineur, Op. 64, MWV O 14
Robert Schumann (1810-1856)
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, WoO 23
Henryk Szeryng, violon
CD 15
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Variations sur un thème rococo en la majeur, Op. 33, TH 57
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Concerto pour violoncelle et piano No. 1 en la mineur, Op. 33
János Starker, violoncelle
CD 16*
Béla Bartók (1881-1945)
Le Mandarin merveilleux, ballet intégral, Op. 19, Sz. 73, BB 82
Divertimento pour cordes, Sz. 113, BB 118
CD 17
Béla Bartók (1881-1945)
Le Prince de bois, Op. 13, Sz. 60, BB 74
CD 18
Frédéric Chopin (1810-1849)
Concerto pour piano et orchestre No. 2 en fa mineur, Op. 21
Fantaisie en fa mineur, Op. 49
Gina Bachauer, piano
CD 19
Darius Milhaud (1892-1974)
Le Bœuf sur le toit, Op. 58
Jean Françaix (1912-1997)
Concertino pour piano et orchestre en sol majeur
Georges Auric (1899-1983)
Ouverture pour orchestre
Erik Satie (1866-1925)
Parade
Claude Françaix, piano
CD 20**
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie No. 59 en la majeur, Hob. I:59 « Feu »
Symphonie No. 81 en sol majeur, Hob. I:81
CD 21. Mozartiana**
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Lucio Silla, K. 135 – Ouverture
2 Marches en ré majeur, K. 335
Allegro en ré majeur, K. 121
Marche en ré majeur, K. 249
Menuet en ut majeur, K. 409
3 Danses allemandes, K. 605
CD 22
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 3 en fa majeur, Op. 90
Symphonie No. 4 en mi mineur, Op. 98
CD 23
Béla Bartók (1881-1945)
Musique pour cordes, percussion et célesta, Sz. 106, BB 114
Sonate pour deux pianos et percussion, Sz. 110, BB 115
Géza Frid – Luctor Ponse, pianos
CD 24
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie No. 7 en la majeur, Op. 92
CD 25
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 35, TH 59
Henryk Szeryng, violon
CD 26 [Philips, 1967]
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Suite pour orchestre No. 1 en ré mineur, Op. 43, TH 31
Suite pour orchestre No. 2, Op. 53, TH 32 « Suite caractéristique »
New Philharmonia Orchestra
CD 27 [Philips, 1967]
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Suite pour orchestre No. 3 en sol majeur, Op. 55, TH 33
Suite pour orchestre No. 4 en sol majeur, Op. 61, TH 34 « Mozartiana »
New Philharmonia Orchestra
CD 28 [Philips, 1970]
Manuel de Falla (1876-1946)
Concerto pour clavecin, flûte, hautbois, clarinette, violon et violoncelle
Rafael Puyana, clavecin – David Sandeman, flûte – Neil Black, hautbois – Thea King, clarinette – Raymond Cohen, violon – Terence Weil, violoncelle – Sir Charles Mackerras, direction
Julián Orbón (1925-1991)
Tres Cantigas del Rey
Heather Harper, soprano – Rafael Puyana, clavecin – London Symphony Orchestra – Antal Doráti, direction
Julián Orbón (1925-1991)
Partitas
Bartolemé de Selma y Salaverde (ca. 1595-après 1638)
Canzona a 4 (sopra Battaglia)
Gagliarda a 2
Canzona per soprano solo
Balletto a 2 e a 3
Corrente a 3
Corrente a 4
Canzona a 3 (Due tenori e basso)
Francisco Correa de Arauxo (1584-1654)
Quinto tiento de séptimo tono
Antonio de Cabezón (1510-1566
Rafael Puyana, clavecin – David Munrow, flûte à bec – Deirdre Dundas-Grant, basson – Stephen Whittaker, percussion – Raymond Cohen, Nona Liddell, violons – Patrick Ireland, alto – Terence Weil, violoncelle – Oliver Brookes, violone
*BBC Symphony Orchestra
**Festival Chamber Orchestra
London Symphony Orchestra
Antal Doráti, direction
Un coffret de 28 CD du label Mercury 4847106 (Collection « Eloquence Australia »)
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Photo à la une : le chef d’orchestre Antal Doráti, en train de consulter un exemplaire de son enregistrement LP Mercury de Casse-noisette (« Nutcracker ») de Tchaïkovski chez Mercury, sans doute au début des années 1960 – Photo : © DR