Voici le grand œuvre d’Ansermet pour son 80ème anniversaire. Il s’offrit une intégrale des Symphonies et Ouvertures de Brahms, compositeur qu’il affectionnait tout particulièrement, et dont il donna à la fin de son existence des interprétations magistrales. Ainsi, dans son essai biographique (Ernest Ansermet, pionnier de la musique, chez L’Aire musicale), François Hudry se souvient de la Quatrième donnée le 2 février 1968 au Victoria Hall (« notre plus grande émotion musicale … interprétation pétrie d’humanité ») par le chef, alors de retour d’une tournée aux Etats-Unis où il avait également interprété cette partition (à New York). Continuer la lecture de Brahms par Ansermet : sous une douce lumière