Dans le livret de cette belle boîte, où l’on pourra lire un texte éclairant de Rémy Louis, une rare photographie montre Arturo Toscanini assis, lunettes noires et bras ouverts, discutant avec Carlo Maria Giulini. Les deux hommes avaient en commun plus qu’on on ne croit, et d’abord une éthique. Ils pensaient tous deux, aussi versés qu’ils furent dans le domaine lyrique, en termes de musique pure.

La pierre de touche de cette somme qui parcourt deux décennies (de 1955, Les Quatre saisons pour Manoug Parikian à décembre 1976, avec la 9e Symphonie de Bruckner à Chicago, le premier microsillon Cetra de 1948 n’ayant hélas pas été repris) demeure cet ensemble Brahms avec l’orchestre fondé par Walter Legge, où la poésie le dispute à l’éloquence. Qui connaît le cycle Brahms de Toscanini avec le Philharmonia en concert écoutera avec attention celui de Carlo Maria Giulini avec les mêmes, le studio permettant une prise de distance qui n’amoindrit pas l’élan : pour spirituelle qu’elle fut cette baguette demeura athlétique, du moins au long de ce premier legs, comme le prouve la fusion avec Claudio Arrau pour les deux Concertos transformés en épopées et en paysages.

La disparition tragique de Guido Cantelli le 24 novembre 1956 avait laissé le champ libre. Pour His Master’s Voice Carlo Maria Giulini reprenait en quelque sorte là où le Novarais en était resté : Brahms évidemment, mais Beethoven aussi, admirablement dessiné et enlevé – cette Pastorale ne s’oubliera plus – mais aussi ce qui chez Cantelli n’avait été au disque qu’en marge, Falla et les Français, Ravel, Debussy, Franck, Berlioz, dévoilant chez Giulini un brio, une ardeur, un esprit toujours tenu dans une élégance qui n’ignorait pas la sensualité, cette Mer, ce Lever du jour de Daphnis, cette Rapsodie espagnole, les pages du Tricorne, l’Amor brujo font mieux que le prouver, ils alimentent un regret, celui d’avoir vu peu à peu son répertoire se réduire à mesure des années.

Pour ce qui regarde la spiritualité, un Requiem de Verdi pour l’éternité, et capable en ses propres termes de soutenir droit dans les yeux l’absolu atteint par la gravure de Vittorio de Sabata, est resté cet intangible de la discographie qui ne doit pas faire oublier le Requiem de Mozart (avec une sublime Helen Donath) ou la Missa solemnis avec son Benedictus aux Anges.

Pour ce qui était plus alors l’objet de l’art de Giulini le monde de l’opéra, encore dans le souvenir de ses curiosités lyriques pour la RAI ou de son bref magister scaligère, de ses expériences romaines et florentines, qui l’auront mené à ses légendaires soirées de Covent Garden, aux échappées belles à Glyndebourne (Falstaff impérissable), ce théâtre lyrique dont il revisitait les arcanes, un document majeur s’impose : ce Don Carlo pour le studio où se transporte encore la fièvre sombre, l’Escorial empoisonné que Visconti avait saisi douze années plus tôt sur la scène de Covent Garden, loin par l’urgence et la pure beauté de ce qu’y entendait Jean Cabourg à la sortie du coffret de quatre microsillons en terme de raffinements, et d’élargissement supposé du tempo, illusion d’audition probablement provoquée par la relative proximité avec la parution du flamboyant enregistrement de Sir Georg Solti capté par Decca en 1965. Caballé, Verrett, Domingo, Milnes, Raimondi, Foiani, Estes, quel cast !, parfaitement accordé au propos du chef.

Antécédente, une Italiana in Algeri menée grand train mais sans œillade, une Iphigénie en Tauride d’Aix où le Pylade de Leopold Simoneau est simplement historique sont au fond portion congrue, comme biffée par le stupéfiant Don Giovanni qu’on sait.

Le miracle ne se sera pas reproduit pour des Nozze sans véritable esprit, déparées par des chanteurs qui ne s’entendent pas, où seul Elizabeth Schwarzkopf rappelle un certain âge d’or, mais ceux qui veulent entendre le Figaro râleur, et assez impayable, de Giuseppe Taddei, pourront s’y risquer, ou préférer l’essai du même, toujours pour Giulini à la Radio Hollandaise, qui fait une meilleur part à l’orchestre, remisé loin derrière les chanteurs par l’équipe d’His Master’s Voice.

Quelques merveilles à picorer : les Four Sea Interludes tirés du Peter Grimes de l’ami Britten, la Septième Symphonie de Dvořák, le Troisième Concerto pour piano de Beethoven avec Hans Richter-Haaser, la Symphonie de Franck, magistrale, Ma mère l’Oye, l’« Inachevée » de Schubert, les extraits symphoniques du Roméo et Juliette de Berlioz, et pris aussi à Chicago le Pétrouchka de Stravinski, et cette Quatrième Symphonie de Brahms où déjà Carlo Maria Giulini se voit ailleurs.

LE DISQUE DU JOUR

Carlo Maria Giulini
Complete Studio Recordings on Columbia, HMV, Pathé
& Electrola

CD 1
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Egmont, Op. 84 – Ouverture
Symphonie No. 6 en fa majeur, Op. 68 « Pastorale »
New Philharmonia Orchestra (1970)

CD 2
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie No. 7 en la majeur, Op. 92
Chicago Symphony Orchestra (1970)

CDs 3-4
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie No. 9 en ré mineur, Op. 125 « Chorale »*
Symphonie No. 8 en fa majeur, Op. 93
*Sheila Armstrong, soprano – *Anna Reynolds, contralto – *Robert Tear, ténor – *John Shirley-Quirk, basse – London Symphony *Chorus & Orchestra (1972, *1973)

CD 5
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano et orchestre No. 3 en ut mineur, Op. 37
Rondo pour piano et orchestre en ut majeur, Op. 51 No. 1
Hans Richter-Haaser, piano – Philharmonia Orchestra (1964)

CD 6
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 61
Itzhak Perlman, violon – Philharmonia Orchestra (1981)

CD 7
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Messe en ut majeur, Op. 86
Elly Ameling, soprano – Janet Baker, mezzo-soprano – Theo Altmeyer, ténor – Marius Rintzler, basse – New Philharmonia Chorus & Orchestra (1971)

CD 8
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Missa solemnis, Op. 123
Heather Harper, soprano – Janet Baker, mezzo-soprano – Robert Tear, ténor – Hans Sotin, basse – New Philharmonia Chorus – London Philharmonic Orchestra (1976)

CD 9
Hector Berlioz (1803-1869)
Roméo et Juliette, H 79
Chicago Symphony Orchestra (1970)

CD 10
Luigi Boccherini (1743-1805)
Ouverture en ré majeur, Op. 43
Symphonie en ut mineur, Op. 41
Joseph Haydn (1732-1809)
Symphonie No. 94 en sol majeur, Hob. I:94 « Surprise »
Philharmonia Orchestra (1958)

CD 11
Joseph Haydn (1732-1809)
Concerto pour violoncelle et orchestre No. 2 en ré majeur, Hob. VIIb:2
Luigi Boccherini (1743-1805)
Concerto pour violoncelle et orchestre No. 9 en si bémol majeur, G. 482
János Starker, violoncelle – Philharmonia Orchestra (1959)

CD 12
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 1 en ut mineur, Op. 68
Philharmonia Orchestra (1962)

CD 13
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 2 en ré majeur, Op. 73
Philharmonia Orchestra (1963)

CD 14
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 3 en fa majeur, Op. 90
Ouverture tragique, Op. 81
Philharmonia Orchestra (1964)

CD 15
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 4 en mi mineur, Op. 98
Carl Maria von Weber (1786-1826)
Der Freischütz, J. 277 – Ouverture
New Philharmonia Orchestra (1979)

CD 16
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie No. 4 en mi mineur, Op. 98
Chicago Symphony Orchestra (1971)

CD 17
Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour piano et orchestre No. 1 en ré mineur, Op. 15
Claudio Arrau, piano – Philharmonia Orchestra (1961)

CD 18
Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour piano et orchestre No. 1 en ré mineur, Op. 15
Alexis Weissenberg, piano – London Symphony Orchestra (1974)

CD 19
Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour piano et orchestre No. 2 en si bémol majeur, Op. 83
Claudio Arrau, piano – Philharmonia Orchestra (1963)

CD 20
Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, Op. 77
Itzhak Perlman, violon – Chicago Symphony Orchestra (1977)

CD 21
Benjamin Britten (1913-1976)
Four Sea Interludes from « Peter Grimes », Op. 33a
The Young Person’s Guide to the Orchestra (Variations and Fugue on a Theme of Purcell), Op. 34
Philharmonia Orchestra (1964)

CD 22
Anton Bruckner (1824-1896)
Symphonie No. 2 en ut mineur, WAB 102 (version 1877, édition Nowak)
Wiener Symphoniker (1974)

CD 23
Anton Bruckner (1824-1896)
Symphonie No. 9 en ré mineur, WAB 109 édition Nowak)
Chicago Symphony Orchestra (1977)

CD 24
Luigi Cherubini (1760-1842)
Requiem en ut mineur
Coro e Orchestra dell’Accademia di Santa Cecilia (1953)

CD 25
Claude Debussy (1862-1918)
La Mer, CD 111
Nocturnes, CD 98
Philharmonia Chorus & Orchestra (1962)

CD 26
Antonín Dvořák (1841-1904)
Symphonie No. 7 en ré mineur, Op. 70, B. 141
London Philharmonic Orchestra (1977)

CD 27
Antonín Dvořák (1841-1904)
Symphonie No. 8 en sol majeur Op. 88, B. 163
Scherzo capriccioso, Op. 66, B. 131
Philharmonia Orchestra (1961)

CD 28
Antonín Dvořák (1841-1904)
Symphonie No. 9 en mi mineur, Op. 95, B. 178 « Du Nouveau Monde »
Carnaval, Op. 92, B. 169
Philharmonia Orchestra (1961)

CD 29
Antonín Dvořák (1841-1904)
Concerto pour violoncelle et orchestre No. 2 en si mineur, Op. 104, B. 191
Antonín Dvořák (1841-1904)
Concerto pour violoncelle et orchestre No. 1 en la mineur, Op. 33
Mstislav Rostropovitch, violoncelle – London Philharmonic Orchestra (1978)

CD 30
Manuel de Falla (1876-1946)
El Amor brujo
Maurice Ravel (1875-1937)
Rapsodie espagnole, M. 54
Pavane pour une infante défunte, M. 19A
Victoria de los Ángeles, soprano – Philharmonia Orchestra (1966)

CD 31
Manuel de Falla (1876-1946)
El sombrero de tres picos – Suites Nos. 1 & 2
Maurice Ravel (1875-1937)
Alborada del gracioso, M. 43/4A
Daphnis et Chloé – Suite No. 2, M. 57B
Philharmonia Orchestra (1960)

CD 32
César Franck (1822-1890)
Symphonie en ré mineur, CFF 130
Psyché, CFF 129 (extrait : No. 5. Psyché et Éros)
Philharmonia Orchestra (1959)

CDs 33-34
Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
Iphigénie en Tauride, Wq. 46
Patricia Neway, soprano (Iphigénie) – Micheline Rolle, soprano (Diane) – Simone Codinas, mezzo-soprano (Une femme grecque) – Arlette Roche, soprano (Première prêtresse) – Anne-Marie Carpentier, mezzo-soprano (Deuxième prêtresse) – Léopold Simoneau, ténor (Pylade) – Pierre Mollet, baryton (Oreste) – Robert Massard, baryton (Thoas) – Robert Lamandé, basse (Le maître du Sanctuaire) – Georges Abdoun, basse (Un Scythe) – Ensemble vocal de Paris – Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire (Festival d’Aix-en-Provence, 1953)

CD 35
Gustav Mahler (1860-1911)
Symphonie No. 1 en ré majeur, « Titan »
Chicago Symphony Orchestra (1971)

CD 36
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano et orchestre No. 9 en mi bémol majeur, K. 271 « Jeunehomme »
Concerto pour piano et orchestre No. 21 en ut majeur, K. 467
Alexis Weissenberg, piano – Wiener Symphoniker (1979)

CD 37
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Requiem, K. 626
Helen Donath, soprano – Christa Ludwig, mezzo-soprano – Robert Tear, ténor – Robert Lloyd, basse – Philharmonia Chorus & Orchestra (1979)

CDs 38-39
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Don Giovanni, K. 527
Eberhard Wächter, baryton (Don Giovanni) – Giuseppe Taddei, baryton (Leporello) – Joan Sutherland, soprano (Donna Anna) – Luigi Alva, ténor (Don Ottavio) – Gottlob Frick, basse (Il Commendatore) – Elisabeth Schwarzkopf, soprano (Donna Elvira) – Graziella Sciutti, soprano (Zerlina) – Piero Cappuccilli, baryton (Masetto) – Philharmonia Chorus & Orchestra (1959)

CDs 40-41
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Le nozze di Figaro, K. 492
Eberhard Wächter, baryton (Le comte Almaviva) – Elisabeth Schwarzkopf, soprano (La comtesse Almaviva) – Anna Moffo, soprano (Susanna) – Giuseppe Taddei, baryton (Figaro) – Fiorenza Cossotto, mezzo-soprano (Cherubino) – Dora Gatta, mezzo-soprano (Marcellina) – Ivo Vinco, basse (Bartolo) – Renato Ercolani, ténor (Basilio, Don Curzio) – Piero Cappuccilli, basse (Antonio) – Elisabetta Fusco, soprano (Barbarina) – Philharmonia Chorus & Orchestra (1960)

CD 42
Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736)
La Serva padrona
Rosanna Carteri, soprano – Nicola Rossi-Lemeni, basse – Orchestra del Teatro alla Scala di Milano (1956)

CD 43
Gioacchino Rossini (1792-1868)
La Cenerentola – Ouverture
Tancredi – Ouverture
La gazza ladra – Ouverture
Semiramide – Ouverture
Guillaume Tell – Ouverture
Philharmonia Orchestra (1965)

CD 44
Gioacchino Rossini (1792-1868)
L’italiana in Algeri – Ouverture
Il barbiere di Siviglia – Ouverture
Il signor Bruschino – Ouverture
La scala di seta – Ouverture
Giuseppe Verdi (1813-1901)
La forza del destino – Ouverture
La Traviata – Préludes aux Actes I & III
Les Vêpres siciliennes – Sinfonia
Philharmonia Orchestra (1961)

CDs 45-46
Gioacchino Rossini (1792-1868)
L’italiana in Algeri
Giulietta Simionato, mezzo-soprano (Isabella) – Cesare Valletti, ténor (Lindoro) – Marcello Cortis, baryton (Taddeo) – Mario Petri, basse (Mustafà) – Graziella Sciutti, soprano (Elvira) – Mafalda Masini, mezzo-soprano (Zulma) – Enrico Campi, basse (Haly) – Coro e Orchestra del Teatro alla Scala di Milano (1954)

CD 47
Robert Schumann (1810-1856)
Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur, Op. 129
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur, Op. 33
János Starker, violoncelle – Philharmonia Orchestra (1958)

CD 48
Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie No. 8 en si mineur, D. 759 « Unvollendete »
Johannes Brahms (1833-1897)
Variations sur un thème de Haydn, Op. 56a
Philharmonia Orchestra (1962)

CD 49
Robert Schumann (1810-1856)
Symphonie No. 3 en mi bémol majeur, Op. 97 « Rhénane » (version Gustav Mahler)
Manfred, Op. 115 – Ouverture
Philharmonia Orchestra (1959)

CD 50
Igor Stravinski (1882-1971)
L’oiseau de feu – Suite, K010c (version 1919)
Pétrouchka, K012 (version révisée, 1946)
Chicago Symphony Orchestra (1970)

CD 51
Igor Stravinski (1882-1971)
L’oiseau de feu – Suite, K010c (version 1919)
Georges Bizet (1838-1875)
Jeux d’enfants[, Op. 22, GB 142] – Petite Suite d’orchestre
Maurice Ravel (1875-1937)
Ma mère l’Oye – Suite, M. 60A (version pour orchestre)
Philharmonia Orchestra (1958)

CD 52
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 2 en ut mineur, Op. 17B, TH 25B « Petite Russie »
Modeste Moussorgski (1839-1881)
Une nuit sur le mont Chauve
Philharmonia Orchestra (1958)

CD 53
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie No. 6 en si mineur, Op. 74, TH 30 « Pathétique »
Philharmonia Orchestra (1961)

CD 54
Piotr Ilitch Tchaikovski (1840-1893)
Roméo et Juliette (ouverture-fantaisie), TH 42 (3è version, 1880)
Francesca da Rimini (fantaisie d’après Dante), Op. 32, TH 46
Symphonie No. 5 en mi mineur, Op. 64, TH TH 29 (séance de travail, répétition)
Philharmonia Orchestra (1963)

CD 55
Giuseppe Verdi (1813-1901)
Quattro Pezzi sacri
Dame Janet Baker, contralto – Philharmonia Chorus & Orchestra (1963)

CD 56
Giuseppe Verdi (1813-1901)
Quattro Pezzi sacri
Elisabeth Schwarzkopf, soprano – Christa Ludwig, mezzo-soprano – Nicolai Gedda, ténor – Nicolai Ghiaurov, basse – Philharmonia Chorus & Orchestra (1964)

CDs 57-59
Giuseppe Verdi (1813-1901)
Don Carlo
Ruggero Raimondi, basse (Filippo II) – Placido Domingo, ténor (Don Carlo) – Sherrill Milnes, baryton (Rodrigo) – Giovanni Foiani, basse (Il Grande Inquisitore) – Montserrat Caballé, soprano (Elisabetta di Valois) – Shirley Verrett, mezzo-soprano (La Principessa Eboli) – Simon Estes, basse (Un frate) – Delia Wallis, soprano (Tebaldo) – Maria Rosa Del Campo, soprano (La voce del cielo) – Ryland Davies, ténor (Il Conte di Lerma) – John Noble, baryton (Un Araldo Reale) – Ambrosian Opera Chorus – Orchestra of the Royal Opera House, Covent Garden (1971)

CD 60
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Le quattro stagioni, Op. 8 Nos. 1-4
Manoug Parikian, violon – Thurston Dart, clavecin – Philharmonia String Orchestra (1956)

Un coffret de 60 CD du label Warner Classics 50211732441218
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Photo à la une : le chef d’orchestre Carlo Maria Giulini – Photo : © Erich Auerbach/Hulton Archive