Archives par mot-clé : Wolfgang Amadeus Mozart

De l’art de bien rééditer, Vol. 23 : Portrait d’un jeune homme en Beethovénien

Un soir au Théâtre des Champs-Elysées, je n’ai plus l’année en tête, mais il venait de boucler son intégrale des Sonates de Beethoven pour EMI, Stephen Bishop Kovacevich comme on l’appelait encore alors entonnait la Waldstein. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 23 : Portrait d’un jeune homme en Beethovénien

De l’art de bien rééditer, Vol. 22 : La musique du Juste

Adolf Busch aura été l’exemple de la conscience allemande : aryen parfait, type physique de l’idéal nazi, il tourna les talons devant Hitler lorsque celui–ci lui interdit de se produire en duo avec son gendre, Rudolf Serkin, s’exila d’Allemagne, gardien de son trésor national, la musique. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 22 : La musique du Juste

Autour de Bach

7 octobre 1963, Nicolaisaal de Postdam, Wilhelm Kempff ouvre son concert en caressant le trille de la Cinquième Suite française : littéralement il le dore d’un coup d’aile. L’Allemande est fluide, source qui chante dans les dix doigts, la Sarabande dit un sonnet et rappelle qu’avant Gould on phrasait son Continuer la lecture de Autour de Bach

Avant Schubert

Václav Tomášek est passé à une relative postérité par ses Églogues, bagatelles pastorales d’un envoûtant sentiment poétique. Cela aura suffit pour le situer dans l’orbe des beethovéniens, alors que je l’ai toujours trouvé plus proche de Schubert, pour le sens mélodique, l’harmonie profonde et étrange de ses tonalités mineures surprenantes, et le discours intime. Continuer la lecture de Avant Schubert

De l’art de bien rééditer, Vol. 18 : Seefried en jaune

Un malaise s’instilla lorsque je proposais de regrouper tous les enregistrements consentis par Irmgard Seefried à la Deutsche Grammophon en un fort coffret de la collection Original Masters – la soprano, passée 1960, ne se souciait plus du tout de ce qui ne la préoccupait d’ailleurs guère auparavant : la justesse. Avec cela, le timbre s’était asséché. Il fallait mieux oublier. Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer, Vol. 18 : Seefried en jaune