Dix années à voyager en compagnie des trois dernières Sonates de Schubert, pas moins ! Ce n’est pas une vie comme pour Schnabel ou Kempff, mais pourtant Francesco Piemontesi va au cœur des œuvres comme ses célèbres ainés.
Paul Badura-Skoda avait gravé pour Westminster, avec Jean Fournier et Antonio Janigro, les deux Trios de Schubert les enlevant comme des danses, sveltes, élégants, un peu minces de son, quel bonheur de l’y voir revenir au début des années 1980Continuer la lecture de Trios de Vienne→
Quel duo ! Jörg Demus, de son splendide Conrad Graf, entraine l’archet rapsode de Thomas Albertus Irnberger en pleine campagne. Jamais les œuvres pour violon et piano de Schubert si merveilleusement illustrées par Johanna Martzy ou Szymon Goldberg, n’auront paru aussi libres, aussi heureuses, aussi solaires surtout. Continuer la lecture de Plein air→
Idéalement, le piano lumineux, tendrement articulé, en timbres fusant de William Kapell était destiné à Mozart, et fut si rare en Mozart ! On passera sur quelques interférences qui viennent troubler Continuer la lecture de Les deux jeunes-hommes→
Ophélie, Bilitis, Mignon, Astarté, La Fileuse, Carolyn Sampson convoque dans un récital-monde les psychés féminines, les chantant de sa voix lactée qui, avec les années Continuer la lecture de Héroïnes→