Quel étrange retour en arrière. Abbado était devenu à un tel point synonyme du Festival de Lucerne, avec l’Orchestre qu’il y avait fondé en 2003 sous l’impulsion de Michael Haefliger, qu’on avait fini par oublier qu’il s’y produisit dès 1966 !
En 1984, Seiji Ozawa revenait devant les micros de la Deutsche Grammophon pour compléter sa version princeps de la Symphonie No. 1 gravée en 1977 avec l’Orchestre Symphonique de Boston (1).
Le chef d’orchestre nippon Seiji Ozawa. Portrait réalisé en 2006 par Beata Drozd (collage on board, 34”x40”)
À la mémoire de Nicolas Baron, le meilleur d’entre nous
Deutsche Grammophon se retourne avec nostalgie vers ses trésors du passé. Signe des temps ? On aura beau jeu de railler son énième – et d’ailleurs très partielle – édition Karajan alors qu’EMI/Warner republie l’intégralité des enregistrements consentis par le chef autrichien à Walter Legge et à ses successeurs – on y reviendra d’ailleurs. Mais le label jaune propose avec Continuer la lecture de De l’art de bien rééditer – Vol. 2 : Retour en Karajanie→
Non l’album de lieder mahlériens réunis dans un programme à géométrie variable par Bernarda Fink n’est pas passé inaperçu au printemps, mais enfin on ne s’explique pas les commentaires prudents qui l’ont accompagné. On ne les a pas entendus en le découvrant, on ne les comprend plus en Continuer la lecture de Mahlériade I→
Qui se souvient des Bartók d’Andor Foldes (ndlr, originellement Andor Földes) ? Deutsche Grammophon avait réédité en série Dokumente un seul CD sélectionnant parmi les 5 microsillons du coffret originel quelques œuvres phares du clavier de Bartók : En plein air, la Sonate, l’Allegro barbaro, la Suite Op. 14, Continuer la lecture de Le testament d’Andor Foldes→