Le piano de Leoš Janáček, après plusieurs décennies où seul un brelan de musiciens tchèques, Rudolf Firkušný, Radoslav Kvapil et Josef Pálenícek furent ses inlassables avocats, a soudain conquis les pianistes et les mélomanes.
« Poème chanté » précise Richard Strauss. Mais c’est l’orchestre faramineux des premiers poèmes symphoniques qui vient donner à Feuersnot son aplomb et son élan. Et un livret de comédie délicieux où un jeune homme un peu magicien, malheureux de se voir moqué par la jeune-fille qu’il désire, prive toute la ville de lumière. Continuer la lecture de Noces de feu→
Dès l’Introduction, ce basson-fantôme dit bien que la Pathétique selon Philippe Jordan évitera justement le pathos. Fait-il mentir pour autant la puissance d’émotion de cette musique ?
Revoilà les Talich. J’ai hésité longtemps avant de chroniquer ce disque, car j’en ai signé le texte de pochette. Mais impossible de ne pas vous en dire ne serait-ce que deux mots. La nouvelle formation emmenée par Jan Talich revient Continuer la lecture de Le son doré→