Yakov Kreizberg eut-il le temps, avant sa mort prématurée, de diriger son Orchestre Philharmonique des Pays-Bas dans cette Quatrième de Mahler que je l’entendis faire si fluide, si lumineuse et si sombre à la fois avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ?
La résurrection d’Artaserse, emportée par une troupe de chant brillantissime réunie autour de Max Emmanuel Cencic, découvrait un compositeur majeur de l’opéra seria napolitain, disparu à quarante ans probablement empoisonné par un rival amoureux. Vinci aura tout de même eu le temps de composer trente sept ouvrages lyriques! Continuer la lecture de Vinci vincitore→
En 1988, Mariss Jansons donnait son premier concert avec le Concertgebouw : une stupeur parcourut l’assemblée : l’art du chef semblait naturellement accordé au jeu ample, profond mais lumineux de l’orchestre, comme le notait illicoBernard Haitink. Continuer la lecture de Le bon choix→
21 février 1992 : Klaus Tennstedt ouvre le motif musardant de la Pastorale d’un geste tendre, rêveur, qui gagne tout l’orchestre, surprise divine d’un Beethoven qui se souvient de Haydn, ose l’humeur et presque l’humour, en tout cas sourit.
Un premier album chez Fuga Libera faisait déjà de Beethoven – Bagatelles Op. 33, Sonate Op. 111 – le point de bascule de son premier disque intitulé « Transtition ». Une rare sonate narrative de Dussek l’ouvrait, les Variations sérieuses de Mendelssohn le refermaient, le tout joué sur deux pianoforte, un Schöfftos de 1812, un Graf de 1826Continuer la lecture de La belle idée→