Le piano de Louis Vierne trouve peu à peu les chemins du disque. Après les intégrales pionnières de Georges Delvallée et d’Olivier Gardon, Jean Dubé signait une version très sculptée des Préludes, preuve que ce corpus relativement mince trouve de nouveaux apôtres. Continuer la lecture de Le piano des morts
D’un Bach l’autre
Étrange. Les Suites françaises selon Vladimir Feltsman seraient-elle sa pierre d’achoppement dans son parcours Bach ? Jeu tranquille, phrasés sans phraser, pas de danse, même lumière un peu éteinte partout, doigts plus véloces qu’éloquents, cela ne lui ressemble guère. Plusieurs fois, j’ai mis les deux CDs dans la platine Continuer la lecture de D’un Bach l’autre
Lyrico
Désarmant Mieczysaw Weinberg : il ouvre son Concertino pour violon et cordes avec un cantabile du soliste, phrase infinie qui module tendrement dans une douceur soyeuse, pas assez pourtant pour que le rêve ne soit pas triste. Gidon Kremer avait en quelque sorte révélé l’œuvre au disque, l’affirmant un rien trop. Continuer la lecture de Lyrico
Ančerl sur Danube
Février 1958 : Karel Ančerl enregistre pour Fontana, le label économique de Philips, l’imparable couplage de la 9e Symphonie d’Antonín Dvořák et de La Moldau de Bedřich Smetana, répondant à l’album de Ferenc Fricsay qui avait connu un beau succès. Continuer la lecture de Ančerl sur Danube
Venu d’hier
C’est quelque chose l’équilibre. On a oublié que ce peut être une vertu. Écoutant avec retard le nouveau disque Bach d’Edna Stern où elle joue un Steinway fruité dans l’acoustique parfaite du Théâtre Impérial de Compiègne, je me surprenais à penser que ce piano n’était pas d’aujourd’hui. Continuer la lecture de Venu d’hier