Le Maître des timbres

Voici une année, Herbert Schuch publiait son premier album pour Naïve : programme Bach Liszt Messiaen Ravel Murail. Cela, pour une carte de visite, ce n’est pas banal.

La critique française le découvre quasi alors, eh bien voilà, elle aura l’occasion d’en apprendre plus sur l’un des tous grands pianistes d’aujourd’hui puisque son éditeur d’hier, Oehms Classics, sans rancune, réunit en une boîte les huit CDs qu’il enregistra entre 2004 et 2012, où son art de timbrer fait de lui un magicien qui n’est pas loin d’égaler en cela Radu Lupu. Continuer la lecture de Le Maître des timbres

Shoa Requiem

Découvrant les films réalisés lors de la libération des survivants d’Auschwitz, les mots manquèrent à Wilfred Josephs, au point qu’il écrivit un quatuor enténébré. Son titre « Requiescant pro defunctis » avouait de fait un requiem sans liturgie. Puis finalement Continuer la lecture de Shoa Requiem

Enchiridion

Bernd Alois Zimmermann, au tournant des années quarante-cinquante, était loin encore de son chef-d’œuvre Die Soldaten. Entre 1949 et 1952, il écrivit pourtant deux cahiers de brefs morceaux pour piano, Enchiridion, alternant des études de timbres déduites de la Seconde Ecole de Vienne et des pièces de caractères coulées dans la lignée de celles de Bartók. Continuer la lecture de Enchiridion

De l’un à l’autre

Stephen Hough aime les propositions aventureuses comme il l’a si souvent illustré avec ses « Pianos Albums ». Des récitals ? Non, des voyages. Cette fois, il établit une correspondance imaginaire entre Alexandre Scriabine et Leoš Janáček Continuer la lecture de De l’un à l’autre