Longtemps jouées seulement par des archets tchèques, les phrases exaltées du Concerto pour violon de Dvořák ont conquis à compter des années quatre-vingt ceux des solistes internationaux Continuer la lecture de Concerto de plein air
Nietzsche et la nuit
Étrange cette persistance têtue du souvenir. J’avais appris ma Troisième Symphonie de Gustav Mahler dans l’enregistrement de Charles Adler, stupeur et tremblement. J’en étais presque effrayé au point que je n’entendais jamais l’Erste Abteilung. Puis vint pour le Noël Continuer la lecture de Nietzsche et la nuit
A demi
Ténébreux dans le Concerto de Sibelius pour Hannu Lintu, mystérieux acteur d’un mémorable Arbre des songes pour le cycle Dutilleux de Ludovic Morlot à Seattle Continuer la lecture de A demi
Boîte à merveilles
Sur le trémolo des basses, une mélodie ténue monte du médium, une prière, l’amorce d’un air d’Agathe qui sur une modulation chante éperdument. Et comme cela se modèle sur un piano fatigué mais où tous les registres se répondent dans l’harmonie, où les couleurs des notes s’évaporent dans un sfumato. Qui joue ainsi Continuer la lecture de Boîte à merveilles
Grand écart
J’avais découvert Simon Ghraichy dans un stupéfiant album qui mettait en regard les Kreisleriana de Schumann et la Sonate de Liszt. Le voici à nouveau, aujourd’hui sous étiquette jaune, mais dans un tout autre univers, un aller-retour transatlantique sur le mode ibère, confrontant ou liant Ancien et Nouveau Monde Continuer la lecture de Grand écart