Leonard Bernstein ne fréquenta le théâtre de Richard Wagner qu’épisodiquement : de New York, un premier acte de Walküre (1968, Farrell, King, Langdon), âpre et violent, mériterait d’être mieux édité, sinon les quelques scènes de Götterdämerung et déjà Tristan und Isolde.
1964, Boris Tichtchenko, vingt-cinq ans, achève la rédaction de sa Deuxième Symphonie, un double portrait, celui de Marina Tsvetaeva, poétesse favorite de l’intelligentsia russe dont l’œuvre était encore alors tenue sous le boisseau par la soviétie Continuer la lecture de Portrait vivant→
Gautier Capuçon se sera saisi très tôt du violoncelle de Schumann, cet autre baryton qui a ses propres lieder, Martha Argerich l’accompagnant dans ce voyage exalté plusieurs années durant Continuer la lecture de Concerto de l’âme→
Enfermer La Belle au bois dormant ou Casse-noisette dans un piano ? Mikhail Pletnev l’a fait, avec un art certain, réalisant ces transcriptions à son usage. Magnifiquement pianistiques, elles font voir aussi bien la danse que la pantomime dans La Belle au bois dormant que Claire Huangci joue très grand style, faisant des entrechats et dressant des décors. Continuer la lecture de Ballet en noir et blanc→
Wilhelm Kempff compositeur ? On l’oublie trop, mais durant l’entre-deux-guerres, Wilhelm Kempff composa un abandon catalogue qui le plaçait au centre de la vie musicale allemande. Sa vocation d’interprète et le succès de sa carrière de pianiste Continuer la lecture de L’autre visage→