Idéalement, le piano lumineux, tendrement articulé, en timbres fusant de William Kapell était destiné à Mozart, et fut si rare en Mozart ! On passera sur quelques interférences qui viennent troubler Continuer la lecture de Les deux jeunes-hommes
Le monde d’hier
Qui dirige l’Ouverture d’Euryanthe comme si c’était celle des Meistersinger, avec componction, presque une main vissée à la hanche ? Hans Knappertsbusch évidemment. Mais ce second thème phrasé amoroso, repris ombré Continuer la lecture de Le monde d’hier
Vienne II
Michael Gielen moderniste ? Je me souviens encore de la résurrection des Stigmatisés à Francfort, des diaprures pucciniennes, de l’Appassionato général, de cette ivresse mortifère. Michael Gielen romantique plutôt, jusque dans la vaste anthologie Continuer la lecture de Vienne II
L’évidence
Quelle merveilleuse rencontre ! Revenu à Vienne, Jörg Demus se prit d’amitié pour Thomas Albertus Irnberger. Son violon naturellement chanté, si équilibré Continuer la lecture de L’évidence
Naturlaut
Dimitri Mitropoulos fut je crois bien le premier – en tous cas l’un des premiers – à enregistrer la Symphonie No. 1 pour la Columbia et son orchestre n’était autre que le Minneapolis Symphony. Osmo Vänskä le savait probablement Continuer la lecture de Naturlaut