Parmi la pléthore de compositeurs viennois de l’entre deux-guerres que l’on n’en finit pas de (re)découvrir, le temps de Karl Weigl serait-il venu ?
En 2000, Thomas Sanderling avait enregistré pour BIS la 5e Symphonie, dite « Apocalyptique ». En 1945, quatre années avant sa mort, Weigl écrivait une partition toute entière absorbée Continuer la lecture de Vienne heureuse→
Sabine Weyer entre dans la Suite en la lentement, comme célébrant un mystère. Son Rameau, si divers de timbres, articulé dans la profondeur du clavier, pourrait se résumer dans ce Prélude si ombreux dont même la partie vive s’écoule, fluide, rapide, d’un toucher quasi rêvé. Continuer la lecture de À la française→
Dominique Merlet avait enregistré en 2000 un plein disque d’œuvres de celui qui fut son maître dès ses neuf ans, et soudain un génie du piano français paraissait : Jean Roger-Ducasse. Voici que Martin Jones grave toute son œuvre de clavier.
Décembre 1953 : Antal Doráti enregistre Casse-noisette pour le micro unique de Robert Fine inaugurant sa première série de gravures des trois ballets de Tchaikovski. Il reviendra au conte d’Hoffmann par deux fois encore, à Londres (London Symphony Orchestra, 1962), puis à Amsterdam (Concertgebouw, 1975). Continuer la lecture de Premiers émois→
Mikhail Petnev joue Scriabine, avec parcimonie et discrétion : un album de son temps de Virgin Classics réunissait les Préludes Op. 11 aux 4e et 10eSonates, lectures tenues, corsetées presque, mais d’une imagination de peintre.