Si l’Opéra de Vienne eut bien une diva, et une diva dont la voix vous autoriserait à la faire assoir sur vos genoux pour quelques agaceries, ce fut bien elle.
Rinaldo Alessandrini aura abreuvé tout son art aux Livres de Madrigaux de Monteverdi, s’y formant pour lui et pour ses chanteurs, un style, un vocabulaire expressif Continuer la lecture de Point de bascule→
Duende, vraiment ? Le ton de grande improvisation que Teo Gheorghiu donne à Quejas ó la Maja y el Ruiseñor, avec ses ornements beaux comme des arabesques, rappelle que Granados fut un improvisateur qui laissait couler de sa plume des musiques Continuer la lecture de Son Espagne→
Margaret Price aura jeté son dévolu sur les mélodies de Verdi, quel dommage qu’elle n’ait pas regardé celles de Puccini. Mais voilà, elle fut d’abord une Amelia, une Aida même, et pas une Tosca.
Second couteau ? Pas vraiment. Robert Denzler eut une carrière discrète et un peu compromise par des accointances politiques malheureuses. À Genève, il s’était fait un nom en créant dans les années vingt un Festival Wagner qui lui ouvrira les portes de l’Opéra d’État de Berlin avant que Carl EbertContinuer la lecture de L’oublié→