Les fastes de Versailles ont été beaucoup courus au disque, de la Chapelle au jardin en passant par la scène, serait-il temps pour qu’enfin le versant intime se révèle ?
Le motif obstiné qui ouvre le Premier Concerto pour violoncelle forme sa signature sonore. Marc Coppey le joue sans l’appuyer comme font tant d’autres, Lawrence Foster règle un accompagnement vif, sans à coup, subtilement ironique, qu’il transformera en épure dans le Moderato où l’archet du Français dira avec une sourde nostalgie Continuer la lecture de Cadenza→
Pour le Quatuor de maturité de Sibelius, les appelés furent peu nombreux, les élus moins encore. La partition résiste, elle sera ce que le compositeur aura écrit de plus intime et de plus radical avec la 4e Symphonie, et l’ouragan de La Tempête. Le Scherzo est une folie Continuer la lecture de Voces intimae→
Il l’avait prouvé avec une intégrale des Sonates de Beethoven impeccable : Jean Muller est chez lui dans le grand répertoire classique, son Beethoven justement illustrait opus après opus cette métamorphose commencée chez HaydnContinuer la lecture de Classicisme→