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François Dumont et ses Bach rayonnants

Les aventures d’Artalinna continuent à Neumarkt in der Oberpfalz, et dans cette prestigieuse et éblouissante acoustique de l’Historischer Reitstadel où, par le passé, passèrent des musiciens tels qu’Alfred Brendel – les enregistrements Schubert chez Philips réalisés en 1987-88 -, Christian Zacharias (la fameuse intégrale Mozart pour Electrola en 1984), Zoltan Kocsis Continuer la lecture de François Dumont et ses Bach rayonnants

Retour d’Artalinna à Neumarkt

Retour pour une dizaine de jours dans cet endroit exceptionnel qu’est l’Historischer Reitstadel de Neumarkt in der Oberpfalz, pour une nouvelle série d’enregistrements. Cinq pianistes d’horizons divers se succèderont entre les 1er et 11 novembre prochains, parmi lesquels trois nouveaux artistes qui rejoignent l’écurie Artalinna : l’extraordinaire pianiste chinoise Ran Jia, ainsi que l’élégant Florian Noack et l’étonnant Benedek Horváth, et l’ingénieur du son Frédéric Briant assurera une nouvelle fois la réalisation technique de tous ces projets. Continuer la lecture de Retour d’Artalinna à Neumarkt

Jour de repos à Neumarkt

Lundi 10 février 2014 : Jour de repos. Nous n’avions pas à notre disposition ce jour la salle de l’Historischer Reitstadel, car est prévu le soir dans le cadre de la saison culturelle de la ville un concert d’un jeune quatuor, l’Apollon Musagète Quartet (programme : Beethoven, Chostakovitch, Stravinski). Ils devaient répéter dans l’après-midi.

Après un petit déjeuner bien copieux et sympathique, au cœur-même de notre bar restaurant tant aimé, au doux nom (presque musical) de « Belaccanto », Hiroaki Takenouchi se prépare pour son retour à Londres. Bien que son avion fût prévu en milieu d’après-midi, il avait décidé de passer un peu de temps dans les rues de Nürnberg, la grande ville la plus proche de Neumarkt in der Oberpfalz. To go shopping !

Quelques heures plus tard arrive notre troisième pianiste, le Français Philippe Guilhon-Herbert. On va l’accueillir à pied à la gare principale de Neumarkt. Puis nous lui faisons visiter les lieux du Reitstadel. Heureusement, un piano de répétition était mis à disposition dans une autre pièce des locaux. Il put s’exercer sur un piano Yamaha, et ainsi toucher son cher instrument, de travail et de vie. Il était parti tôt le matin de Paris, et malheureusement, il n’y a pas encore de piano à disposition dans les trains, pour les musiciens …

Philippe Guilhon-Herbert connaît l’allemand ; il est en joie à l’idée de reparler cette langue qui lui rappelle de bons et de beaux souvenirs de jeunesse, quand il passa plusieurs mois à Freiburg im Breisgau. Guilhon-Herbert apprécie le pays – sans doute davantage d’autres villes que Neumarkt, qui ne présente à vrai dire que peu d’intérêt historique.

Le soir, il souhaitait absolument nous emmener dans un restaurant plus germanique que nos choix de la semaine précédente, louant le caractère plus sain de la nourriture allemande. Nous avons donc mangé allemand, pour notre plus grand plaisir. Sain probablement, mais surtout copieux voire légèrement … lourd.

Photo : Neumarkt in der Oberpfalz, l’église en face de l’Historischer Reitstadel (c) Pierre-Yves Lascar – Février 2014