Ivan Moravec aurait pu rester absolument inconnu hors de Tchécoslovaquie, les conditions politiques de l’époque et sa modestie naturelle le prédestinaient à cet anonymat international qui a effacé l’art de tant de pianistes nés de l’autre côté du rideau de fer.
Mais en 1964, le père de Martin Turnovský Continue reading Tous ses visages ? →
La postérité d’Ivan Moravec serait-elle mieux assurée par l’exhumation de ses bandes de concerts que par ses enregistrements pour le disque ? Au studio, son art classique se mesurait en quelque sorte, s’obligeant à une perfection admirable, mais où l’artiste retranchait une part de sa spontanéité Continue reading Ravel rêve →
On l’a assez proclamé, Benjamin Grosvenor sera le nouveau Cherkassky : un pianiste virtuose qui ose tout, grâce à des moyens phénoménaux, qui dore la sonorité de son Steinway, qui vous envoie des paillettes avec les doigts directement dans les mirettes. Mais l’autre partie de la critique l’entend comme un musicien, un artiste visité par les Dieux, un Lipatti en somme. Continue reading Prodige ? →
Patiemment, Supraphon réunit en une succession d’élégants boîtiers toute l’œuvre de Dvořák, puisant avec discernement dans son catalogue sans négliger les grands enregistrements du passé Continue reading Les chœurs de Dvorak →
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