L’héritage discographique de Rudolf Firkušný, dispersé entre plusieurs labels, risque hélas de sombrer dans un relatif oubli. Quasi plus aucun de ses Capitol reparus en CD aux États-Unis ne se trouve, Sony tarde à regrouper Continuer la lecture de Se souvenir de Firkušný
Archives par mot-clé : Rudolf Firkusny
Furiant
Ce sont les gemmes oubliées du piano romantique, d’ailleurs toute l’œuvre de clavier de Bedřich Smetana, qui en qualité et en volume, n’est pas si loin de celle de Schumann, reste peu courue en dehors de Tchéquie, et guère défendue par des pianistes qui ne sont pas nés ou n’ont pas été formés au bord de la Moldau. Voici l’occasion de saluer d’un grand coup de chapeau le plein album que consacre aujourd’hui Garrick Ohlsson aux deux cahiers des Danses tchèques. Continuer la lecture de Furiant
Quatuors de famille
Josef Suk n’était pas encore le beau-fils d’Antonín Dvořák, mais déjà son élève, lorsqu’il composa son Quatuor avec piano, premier opus et déjà un manifeste dont l’Adagio regarde vers la musique française, les mouvements extrêmes plus vers Brahms que vers Dvořák Continuer la lecture de Quatuors de famille
Requiem
Le 31 mai dernier, Jiří Bělohlávek cédait à ce cancer qui ces derniers temps avait tant changé son visage, l’émaciant, lui donnant un air ascétique que jusque-là son abondante chevelure, ses yeux rieurs, son côté éternel jeune adolescent un peu mal fagoté avaient si habilement masqué.
Il aura passé sa vie entière immergée dans la musique Continuer la lecture de Requiem
Weber de Prague
Du piano de Tomášek, je ne connaissais jusqu’alors que les Églogues, dont les six Cahiers groupant quarante-deux pièces attendent toujours une gravure intégrale, merveilles de poésie et de fantaisie très exactement situées entre Weber et Schubert et dont Rudolf Firkušný aimait à parsemer ses récitals. Mais rien de ses sept Sonates dont Petra Matějová offre ici trois en première mondiale. Continuer la lecture de Weber de Prague