La jolie idée : faire mentir, quitte à fâcher quelques esprits chagrins, l’image d’un Purcell uniment mélancolique, et au contraire rappeler quel génie du théâtre il fut d’abord.
L’Hortus Musicus, quelques pièces de clavecin, trois pièces d’orgue, voilà tout ce que nous aura laissé durant sa longue existence (quatre-vingt-deux ans) Johann Adam Reincken, le claveciniste qui vous regarde droit dans les yeux au centre de la célèbre toile de Johannes VoorhoustContinuer la lecture de Le claveciniste du tableau→
Venus and Adonis ? Pas seulement. John Blow fut le père spirituel d’Henry Purcell : sans lui, le jeune homme n’aurait pas trouvé, toutes formées et déjà parfaites, cette langue, ces tournures Continuer la lecture de L’esprit de Purcell→
On se croirait dans L’Orfeo de Monteverdi. Une assemblée de bergers s’ébat dans une bucolique lorsqu’un messager survient, annonçant la mort de Stréphon ? De qui ? D’Henry Purcell en fait, que l’auteur de cette ode inventive va pouvoir pleurer, passant de la pastorale à la pompe funèbre Continuer la lecture de Ode funèbre→
Lorsque Dido and Aeneas parut devant le public londonien en 1770, il était enserré dans une adaptation de Measure for Measure de Shakespeare, les usages du temps plaçaient les « masques », ces semi-opéras, dans des représentations Continuer la lecture de Pocket Dido→