Le destin vous a de ces ironies ! Anatole Kitain fut le condisciple d’Horowitz chez Tarnowsky, puis de Barere chez Blumenfeld et en tout – virtuosité, couleur, répertoire – leur égal.
Je savais peu de choses de Poldi Mildner, mais la désinvolture de son jeu et le pianisme fulgurant qu’elle mettait à la Burleske de Strauss pour Arthur Rother m’avait donné envie d’en savoir plus sur cette pianiste que Rachmaninov avait adoubée après l’avoir entendue à New York jouer son Deuxième Concerto au début des années trente. Continuer la lecture de La Blonde Poldi→
Evgeni Koroliov entre dans la Quatrième Ballade comme en rêve. Il veut y distendre le temps, la faire « Nocturne ». Pourquoi pas. Mais chez Chopin le pari de pousser une idée jusqu’au bout est souvent périlleux. Son univers mouvant, la fluidité de Continuer la lecture de Chopin au miroir de Bach→
Ce n’est pas le premier disque de Maria Gabryś. Un programme Chopin avait paru chez Arco Diva en 2011, qui m’avait tiré l’oreille. Une artiste, des idées.
En 1970, Anne Queffélec faisait paraître chez Erato un album Scarlatti qui fit sa gloire : son clavier lumineux, son toucher crépitant, l’esprit de la danse qu’elle y mettait répondaient aux timbres pulpeux et aux ombres qu’y laissaient entrevoir Marcelle Meyer. Du même pays mais pas du même bord. Continuer la lecture de Hors du temps→