La voix de Leonie Rysanek n’était pas si immense de nature, mais si bien placée, haut dans le masque comme les scandinaves, qu’elle le devint.
Strauss fut son empirée, et d’abord L’Impératrice dont elle avait la vocalise de voix lactée et aussi les graves pour le mélodrame Continue reading Héroïne Strauss→
Josef Krips dirigea tout à l’Opéra de Vienne, avant et après la Seconde Guerre, ce que fait un peu oublier le légendaire ensemble Mozart qui ressuscita tout un art qu’on croyait perdu. La Traviata était sa propriété in loco, et plus encore Continue reading Ileana Valéry→
Je m’amusais récemment en me remémorant les mots malheureux d’un remarquable producteur de France Musique qui pour mieux encenser Christa Ludwig bâtait froid le génie d’Elisabeth Schwarzkopf, avec l’argument qu’elle n’aurait pas eu au disque le rayonnement de son aînée. Le rayonnement peut-être, mais la carrière ! Continue reading Klytämnestra→
L’entendant en Octavian à Salzbourg, Lotte Lehmann s’exclama “elle est comme nous”. Et oui comme Lotte, une fois en scène, Sena éprouvait le feu sacré.
Vienne fut son port d’attache, la voix généreuse, les mots à fleur de lèvres, le legato comme un étendard pour dresser le chant Continue reading Sena→
Si l’Opéra de Vienne eut bien une diva, et une diva dont la voix vous autoriserait à la faire assoir sur vos genoux pour quelques agaceries, ce fut bien elle.
Si Edita Gruberova voulu à toute fin être les trois reines de Donizetti, ce ne fut pas Continue reading Zerbinette→