L’entendant en Octavian à Salzbourg, Lotte Lehmann s’exclama « elle est comme nous ». Et oui comme Lotte, une fois en scène, Sena éprouvait le feu sacré.
Vienne fut son port d’attache, la voix généreuse, les mots à fleur de lèvres, le legato comme un étendard pour dresser le chant Continuer la lecture de Sena→
Si l’Opéra de Vienne eut bien une diva, et une diva dont la voix vous autoriserait à la faire assoir sur vos genoux pour quelques agaceries, ce fut bien elle.
S’il fut un magicien qui changea son piano en harpe éolienne, ce fut bien Edwin Fischer. L’image de l’artiste chenu, sourcils de neige en broussaille, et qui vous emportait la Fantasie « Wanderer » dans un déluge de notes Continuer la lecture de Métamorphose→
Edwin Fischer fut l’un des premiers à répondre présent lorsque le Festival de Salzbourg rouvrit, il y venait en voisin de sa Suisse pas si lointaine, Furtwängler l’ami de toujours l’y incitait, et dès 1946 il donnait tout un concert au Mozarteum consacré à l’enfant du pays Continuer la lecture de L’apôtre de Mozart→
Certaines révolutions étaient passées par là, dont celle d’Harnoncourt, et d’autres plus strictement historiquement informées d’abord, mais même si Sándor Végh, en musicien consommé, les entendait et les connaissait, il n’en avait pourtant au fond guère cure. Continuer la lecture de Pour Mozart→