Le premier opéra de l’Histoire

Quel autre thème que celui du pouvoir de la Musique sur toutes les forces, y compris les Enfers, aurait pu être le sujet de l’opéra originel ? En effet, L’Orfeo de Monteverdi est considéré comme le premier opéra de l’histoire (même si les puristes tiennent L’Euridice de Peri, de cinq ans plus vieux, pour le tout premier Continuer la lecture de Le premier opéra de l’Histoire

Le temps des monstres

La Lucrezia Borgia que Felice Romani tira avec un certain bonheur de la pièce de Victor Hugo pour Gaetano Donizetti en 1832 parut au répertoire de loin en loin, jamais absolument abandonnée.

Montserrat Caballé y fit de stupéfiants débuts remplaçant à la dernière minute Marilyn Horne pour un concert à New York Continuer la lecture de Le temps des monstres

Sur les pointes

On est à la Philharmonie de Paris, acoustique claire et un peu prosaïque, discophilique peut-être, en tous cas assortie au propos de Yannick Nézet-Séguin et de l’Orchestre de Chambre d’Europe : rendre les Symphonies de Mendelssohn dans leurs vraies couleurs, celles des aquarelles dont le musicien fut un virtuose. Continuer la lecture de Sur les pointes

L’alto du quatuor

Paul Hindemith avant même de fonder en 1921 avec Rudolf, son frère violoncelliste, ce quatuor mythique qui prendra le nom de son violoniste, Licco Amar, avait déjà écrit quatre grands quatuors, initiant sa série de sept opus l’année de ses vingt ans avec une partition splendide (son Opus 2, longtemps désigné Continuer la lecture de L’alto du quatuor

L’Absolu

Le 9 mai 1957, Glenn Gould qui avait médusé le public moscovite – Maria Judina et Sviatoslav Richter étaient dans la salle – assistait à un concert où Richter donnait la plus hypnotique lecture de la Sonate en si bémol majeur que l’enregistrement ait conservée Continuer la lecture de L’Absolu