Écrivant son Premier Concerto, Sergei Profofiev avait dans l’oreille la sonorité ailée, la chanterelle flûtée de Pavel Kochanski, qui inspira aussi le violon funambule du Premier Concerto de Karol Szymanowski. Une fois le compositeur installé en Union Soviétique Continuer la lecture de Le violon funambule
Doublé américain
En 2001, les Škampa enregistraient le Quatuor « Américain » d’Antonín Dvořák pour l’un de leurs premiers albums sous étiquette Supraphon, couplé avec le Premier Quatuor de Brahms, lecture tendue, conquérante Continuer la lecture de Doublé américain
Rückblick
La Troisième Sonate de Johannes Brahms est un amour de jeunesse de Nelson Freire qui en avait gravé voici quelques lustres (en 1967 exactement, il avait vingt-trois ans) une version altière, très déclamée, pour la Columbia américaine Continuer la lecture de Rückblick
Delius black & white
Étrange d’entendre ce chef-d’œuvre d’orchestre, Eventyr, sans ce qui est son objet principal, l’orchestre justement, et sans les exclamations que Delius demande deux fois expressément aux instrumentistes. Mais ce trésor aventureux est si bien rendu par la transcription à deux pianos de Benjamin Dale, lui-même l’auteur d’une des plus belles Sonates écrites pour l’instrument en Angleterre durant la première moitié du XXe siècle, que je me prends à entendre au travers du piano tout cet orchestre qui chante comme du Grieg mais parle comme du Debussy. Continuer la lecture de Delius black & white
La classique des romantiques
On ne se figure plus aujourd’hui la beauté de cinéma que fut Moura Lympany dans sa vingtaine, alors qu’elle travaillait avec Matthay, fréquentait la gentry de Piccadilly, enchantait les mélomanes par des récitals savants et subtils Continuer la lecture de La classique des romantiques