Doublé d’ombres

À soixante-six ans, Jorge Federico Osorio aurait-il atteint ce détachement qui fait les tout grands pianistes ? Non qu’il ne fut jusque-là un musicien remarquable, chez lui chez Beethoven comme chez Ponce, maîtrisant les pages les plus sombres du Concerto pour la main gauche de Ravel comme la virtuosité sarcastique du Premier Concerto de Prokofiev. Continuer la lecture de Doublé d’ombres

Retour aux sources

Decca, publiant en intégrale les Symphonies de Mahler selon Sir Georg Solti, en retrancha les premières gravures londoniennes, mes favorites, assemblant une somme disparate de dates mais unifiée par le seul Orchestre Symphonique de Chicago.

Decca a réédité, dans un son correct la Résurrection de mai 1966 Continuer la lecture de Retour aux sources

Les Hébrides en clair

Andrew Manze me surprend toujours. Violoniste formidable qui inventa autant que Ton Koopman ou Trevor Pinnock leurs formations respectives, il rêva longtemps d’être chef d’orchestre, il l’est devenu et ses dernières années Continuer la lecture de Les Hébrides en clair