Pierre Boulez avait inventé avec le Chicago Symphony Orchestra ce couplage, mariant Zarathustra et Totenfeier, Strauss et Mahler, hérésie pour certains, coup de génie pour d’autres. Voici que Vladimir Jurowski reprend le flambeau.
À soixante-six ans, Jorge Federico Osorio aurait-il atteint ce détachement qui fait les tout grands pianistes ? Non qu’il ne fut jusque-là un musicien remarquable, chez lui chez Beethoven comme chez Ponce, maîtrisant les pages les plus sombres du Concerto pour la main gauche de Ravel comme la virtuosité sarcastique du Premier Concerto de Prokofiev. Continuer la lecture de Doublé d’ombres→
Irlandais, né avec le XXIe siècle, donc un gamin, mais déjà pointé du doigt par les jurys des concours de Dublin et de Cork, chez lui, et le voilà, quasi crânement qui ouvre son premier récital au disque par les Miroirs de Ravel !
Né vénitien, mort vénitien, mais partagé entre deux mondes, celui de son père, allemand, et celui de sa mère Emilia, fille de la lagune. Venise avait échappé depuis juste dix ans à l’Empire des Habsbourg lorsqu’Ermanno vint au monde Continuer la lecture de Ermanno Wolf-Ferrari, 1876-1948→
Decca, publiant en intégrale les Symphonies de Mahler selon Sir Georg Solti, en retrancha les premières gravures londoniennes, mes favorites, assemblant une somme disparate de dates mais unifiée par le seul Orchestre Symphonique de Chicago.